Quand ton pied touche le sol le matin…
Il n’existe qu’une seule manière d’être bien préparé face à l’inconnu que tu dois affronter chaque jour.
D’un point de vue purement pratique, il est bon d’avoir une routine. Nous savons à quelle heure il faut que nous nous levions, que nous prenions notre petit-déjeuner et que nous quittions la maison le matin. Ou bien si nous travaillons à la maison, le fait de structurer la journée nous aide à ne pas perdre de temps et nous pouvons ainsi être sûrs de réussir à faire ce que nous avons à faire.
D’un point de vue spirituel, il ne faut jamais vivre de cette manière.
Il y a quelques années, je suis tombée sur cette citation :
Sois le genre de femme qui fait dire à Satan lorsque ton pied touche le sol le matin :
« Oh, mince, elle est debout ! »
Lorsque nous nous réveillons, nous avons devant nous une journée pleine d’opportunités, et nous ne savons pas ce que nous allons devoir affronter. Nous savons à quelle heure nous devons partir pour éviter la circulation, nous savons à quelles réunions nous avons été convoqués, quels rapports nous allons devoir rendre, et quels appels téléphoniques nous pourrions avoir à passer. Nous savons à quelle heure nous devons réveiller les enfants pour les habiller et leur donner à manger avant qu’ils partent à l’école, nous savons que nous devrons faire la lessive et préparer le repas, ainsi qu’un million d’autres choses. Mais nous ne connaissons pas les autres choses qui pourraient nous arriver au cours de la journée, ou la manière dont nous y réagirons.
Et il n’existe qu’une seule manière d’être bien préparé face à l’inconnu…
Notre aide
Si nous sommes des disciples, nous avons accès au Saint-Esprit. Nous n’avons pas besoin d’avoir un titre ou un ministère en particulier pour y avoir accès, et nous n’avons pas non plus besoin de demander l’avis de nos dirigeants d’assemblées pour obtenir leur conseils ou leur approbation pour les choix que nous faisons dans notre vie quotidienne. Nous avons la Parole de Dieu, et nous pouvons prier et utiliser ces deux choses pour développer notre oreille intérieure pour entendre ce que l’Esprit veut nous dire personnellement.
Hormis ce que nous avons écrit sur notre to-do liste et les différents rendez-vous et tâches que nous avons au programme pour cette journée, lorsque notre pied touche le sol de la chambre chaque matin, il faut que nous nous disions au-dedans de nous-mêmes : « Ô mon Dieu, aide-moi à entendre ce que l’Esprit veut me dire aujourd’hui. Donne-moi la sagesse pour que je puisse me juger moi-même, et défendre ta vérité et ce qui est juste… »
Et alors, quelque chose de magnifique se produit. Deux choses, en réalité. La première chose, c’est que nous entrons dans une relation forte avec la tête qui pourra nous guider à travers toutes les complexités de la vie. D’une certaine manière, notre vie gagnera de la valeur sans que nous essayions de lui en donner consciemment : c’est ce qui se produit lorsqu’on est obéissant à l’Esprit et que nous le laissons nous former et nous châtier. Et nous finissons par prendre conscience que ce n’est pas parce que nous n’avons pas le contrôle sur toute notre vie que cela devrait nous freiner.
Et deuxièmement, nous devenons membre d’un corps vivant, d’un corps puissant où chaque membre apporte la vie et l’esprit dans la communion. Des membres qui n’ont pas perdu de temps, mais qui ont appris à grandir de manière autonome, et qui deviennent ensuite des exemples pour ceux qui aspirent à vivre la même vie. Comme il est écrit en Proverbes 14, 30 : « Un cœur calme est la vie du corps. »
Me laisser guider
Lorsque mon pied touche le sol chaque matin, je me prépare moi-même. Je pense à la manière dont l’Esprit pourra me guider aujourd’hui, et je suis prête à me mettre à l’action. Lorsque je vis avec cet entendement, je peux surmonter les déceptions et le découragement qui pourraient survenir dans la vie, parce que mon objectif principal est tout autre chose. Il n’est pas asservi par l’envie d’obtenir la maison de mes rêves, par ce boulot pour lequel j’ai postulé, par mon envie d’être incluse dans tout ce qui se passe, ni par la réussite de mes enfants à l’école. Mon objectif est de trouver ma vie et de la perdre, de m’humilier moi-même sous la main de Dieu et d’adopter la même attitude que Jésus avait dans sa vie : toutefois non pas ce que je veux, mais ce que tu veux.
Le résultat final d’un tel entendement est palpitant, non seulement pour nous-mêmes mais aussi pour les personnes avec lesquelles nous avons communion. On ne nous connaît pas pour être des personnes prévisibles, les gens savent qu’ils ne sont pas à l’abri des surprises avec nous…
« Le vent souffle où il veut, et tu en entends le bruit ; mais tu ne sais d’où il vient, ni où il va. Il en est ainsi de tout homme qui est né de l’Esprit. » Jean 3, 8.
Ces écritures sont tirées de la Version Segond 21, Copyright© 2007 Société Biblique de Genève. Utilisée avec autorisation. Tous droits réservés.