Un rituel du coucher qui fonctionne

Un rituel du coucher qui fonctionne

Lorsque mes enfants ne voulaient pas coopérer, j’ai découvert quelque chose qui fonctionnait, et qui était la meilleure chose pour eux et pour moi !

4 minutes ·

Il était 21h15. Les enfants avaient regardé un dernier épisode. Ils avaient entendu leurs histoires pour s’endormir. Ils avaient eu leur petit en-cas du soir. Il était si tard que certains d’entre eux auraient même été prêts à en manger un deuxième. Notre bébé était complètement réveillé et criait d’un air satisfait. Et personne ne voulait aller au lit !

Mon mari et moi avions beau leur répéter qu’il était l’heure d’aller se coucher, les enfants ne cessaient de descendre – ils avaient soif, leur peau les démangeait, « j’ai fait un mauvais rêve », « c’était quoi ce bruit ?! » Ils ne voulaient tout simplement pas aller se coucher.

J’étais au bout du rouleau. Je savais que ce n’était pas par égoïsme que je voulais qu’ils se couchent – cela faisait déjà deux heures qu’ils auraient dû dormir. Les réveiller le lendemain pour l’école serait un véritable cauchemar, surtout pour les plus jeunes, et pas moins pour nous autres, s’ils n’avaient pas leur quota de sommeil.

Mais mon désir le plus pressant, c’était que le dernier souvenir qu’ils auraient de leur maman avant d'aller au lit, soit celui d'une mère qui les aimait de tout son cœur. Pas celui d’une mère qui avait craqué.

La douceur – le maître mot

« Seigneur Jésus ! », ai-je crié désespérément, « il faut que tu m’aides ! Je ne veux pas me mettre en colère ! »

Et presque aussitôt, ce verset est venu à mon esprit : « Que votre douceur soit connue de tous les hommes. Le Seigneur est proche. » Philippiens 4, 5.

C'était donc ça ! Il fallait que je continue de faire ce que je faisais, mais avec douceur. C’était la solution – faire ce que j’avais besoin de faire, avec douceur. Je savais que je ne pouvais pas le faire par moi-même car par nature, je suis impatiente, autoritaire voire même méchante lorsque je suis poussée à mes limites. Je savais que j’irritais mes enfants (Ephésiens 6: 4) et je détestais le fait que ma manière de leur parler puisse les énerver. Je souhaitais tellement obéir au verset qui était venu à mon esprit.

« Ô Jésus, tu dois m'aider ! » était le cri que je répétais dans mon cœur.
« Aide-moi à dire la vérité avec amour ! »

Il est écrit en Ephésiens 4, 29-32 : « Qu'il ne sorte de votre bouche aucune parole mauvaise, mais, s'il y a lieu, quelque bonne parole, qui serve à l'édification et communique une grâce à ceux qui l'entendent. (…) Que toute amertume, toute animosité, toute colère, toute clameur, toute calomnie, et toute espèce de méchanceté, disparaissent du milieu de vous. Soyez bons les uns envers les autres, compatissants, vous pardonnant réciproquement, comme Dieu vous a pardonné en Christ. »

Un mot d'action

C’était tout ce que j’avais besoin de faire. La douceur est un mot d’action. Ce n’est pas un agréable et doux sentiment. Et cela ne signifie pas non plus que je dois me laisser faire. C’est un état d’esprit qui engendre un amour sincère à travers mes paroles et mes actions.

Et c’est donc ce que j’ai fait : j’ai pardonné mes enfants de tout mon cœur. Une fois que j’avais fait cela, je me sentais si stupide d’avoir être frustrée que mes enfants se soient comportés comme des enfants. Mes yeux se sont ouverts sur le fait que les enfants avaient peut-être éprouvé de l’insécurité le soir-là, et qu’ils avaient un besoin particulier d’être rassurés par mon amour.

J’ai alors continué de leur dire qu’il était l’heure de dormir, fermement mais avec douceur, pendant que les enfants remontaient les escaliers les uns derrière les autres. Je sentais au-dedans de moi que Jésus avait comblé mes besoins en me donnant la force d’être douce et d’avoir un cœur tendre. Je crois que mes enfants ont dû le sentir eux aussi, ce soir-là. Chacun d’eux est revenu me donner un « dernier câlin », et rapidement, tout est devenu calme.

Je savais que ce n’était pas la dernière fois que je serais confrontée à ce scénario, mais maintenant, j’avais une arme pour combattre l’impatience et l’irritation. Je suis extrêmement reconnaissante pour l’Evangile.

 

Ces écritures sont tirées de la Version Segond 21, Copyright© 2007 Société Biblique de Genève. Utilisée avec autorisation. Tous droits réservés.