Un choix que je fais chaque jour
Alors que je ne connaissais même pas Dieu encore, il m’attirait doucement à lui. Aujourd’hui, je le choisis chaque jour.
As-tu jamais ressenti un tiraillement dans ton cœur ? Pensé que la vie doit sans doute avoir un contenu plus profond ? As-tu jamais souhaité sortir de la misère dans laquelle tu te trouves ? As-tu jamais senti le désir d’être heureux et d’avoir un objectif avec ta vie ? C’était le cas pour moi, et j’ai décidé d’écouter cette aspiration qui était dans mon cœur…
J’ai toujours su qu’il existait une puissance supérieure bien que j’aie grandi dans un foyer où l’on ne parlait pas de Dieu. Lorsque je regarde en arrière, je vois que Dieu a toujours été là pour moi, qu’il a travaillé dans mon jeune cœur et qu’il m’a attirée à lui. Depuis mon enfance, j’ai prié et parlé à Dieu à propos de choses dont je ne souhaitais pas parler avec mes parents, même si je ne comprenais pas vraiment à qui je priais.
Dieu était avec moi lorsque j’étais enfant
J’étais un enfant colérique dans un milieu familial déséquilibré. Les choses ont empiré, et à l’âge de 13 ans, j’ai dû quitter mon foyer pour une durée de 4-5 mois. Pendant cette période, je suis restée chez mon oncle et ma tante qui étaient chrétiens. Cela a été une bonne expérience et j’ai rencontré des personnes qui étaient heureuses et qui s’aimaient les unes les autres. J’ai pu voir qu’il y avait une différence entre elles et ma propre famille. C’était surtout qu’elles étaient heureuses alors que ma famille ne l’était pas.
Une fois rentrée à la maison, cela allait bien pendant un certain temps. Mais je suis ensuite devenue une adolescente rebelle et agitée, et j’ai eu l’impression que ma vie s’effondrait autour de moi. Je savais que j’avais besoin d’aide et que le seul endroit où je pouvais trouver cette aide était auprès de Dieu. J’ai donc commencé à tenir un journal intime. Chaque jour, j’y écrivais d’abord un verset biblique au hasard puis ce que je pensais au sujet de ce verset. Au fur et à mesure que j’écrivais, j’ai pris conscience que j’aimais Jésus et que lorsque je péchais, je le blessais. Je ne voulais pas blesser celui que j’aimais !
Une décision heureuse
Je savais que la vie devait sans doute avoir un contenu plus profond, et j’ai donc parlé avec la tante chez qui j’avais séjourné pendant quelques mois, enfant. Résultat : elle m’a acheté un billet pour participer à une conférence de jeunes chrétienne sur un week-end, qui allait avoir lieu dans la montagne. Pendant cette conférence, je n’ai cessé de pleurer parce que j’avais enfin trouvé mon foyer : j’avais trouvé ma place ! J’étais infiniment reconnaissante que Jésus ne m’avait pas abandonnée et qu’il avait cru en moi, alors que moi-même, je ne croyais pas en moi.
Ce week-end là, à l’âge de 17 ans, j’ai donné mon cœur à Jésus et j’ai décidé de changer la manière dont j’avais vécu jusque là. Je me suis entourée de personnes qui croyaient en Dieu et qui pouvaient m’encourager et m’aider à apprendre à vivre pour lui. Je souhaitais vivre avec lui. J’ai compris que si je remettais en question quelque chose ou que je n’étais pas dans le repos par rapport à quelque chose, il devait probablement y avoir une raison : c’était ma conscience. Alors que je changeais des choses extérieures telles que les amis que je fréquentais ou ce à quoi j’occupais mon temps, mon point de mire s’est doucement détourné du fait de vouloir contrôler les choses extérieures, pour se diriger vers mes pensées et ma vie intérieure. Mon attitude à l’égard de toutes choses a alors changé.
La réponse à tout se trouve ici !
A la maison, je n’ai reçu aucun soutien par rapport à ma décision, et la différence entre l’esprit à la maison et l’esprit qui régnait dans mon assemblée est devenu flagrante pour moi. J’ai pris conscience que je pouvais utiliser ces situations difficiles dans lesquelles je me trouvais, soit pour m’approcher de Dieu, soit pour perdre espoir. J’avais pris une décision consciente que je voulais tout « mettre en jeu » et que je souhaitais vivre entièrement pour Jésus, donc j’ai déménagé. J’ai commencé à vraiment lire la Bible, plutôt que de simplement tirer des versets au hasard. Un jour, ma camarade de chambre est rentrée pendant que je lisais et je me suis exclamée : « Tout est là ! La réponse à tout se trouve ici ! »
J’ai réalisé que c’était par la miséricorde de Dieu que je recevais la grâce de lui donner ma vie et de devenir si heureuse. Peu importait quel avait été mon passé ou dans quelle sorte de circonstances ou de situations je me trouvais, Dieu m’avait appelée et avait placé dans mon cœur une aspiration à faire le bien. Il avait été avec moi pendant les périodes les plus sombres de ma vie et n’avait jamais cessé de m’attirer à lui.
Plus qu’une simple décision ponctuelle
La décision de vivre pour lui n’a pas été quelque chose d’uniquement ponctuel. Il faut que je continue de choisir de vivre pour lui dans les petites circonstances de la vie quotidienne. Est-ce que je choisis de faire ma propre volonté ou de faire sa volonté ? Est-ce que je choisis de me mettre en colère lorsque quelqu’un fait quelque chose de méchant ou de stupide, ou est-ce que je choisis de demeurer dans la bonté et l’amour ? Le fait de choisir de vivre pour Dieu est quelque chose de quotidien et cela nécessite un combat, puisque le fait d’être bon, patient ou gentil n’est pas quelque chose qui vient naturellement. Lorsque je continue de choisir le bien et de vivre pour Jésus chaque jour, je deviens de plus en plus heureuse, comme peuvent en témoigner les autres autour de moi. Mes parents ne m’ont jamais vue aussi heureuse qu’aujourd’hui et ils acceptent maintenant le chemin que j’ai choisi.
« Occupe-toi de ces choses, donne-toi tout entier à elles, afin que tes progrès soient évidents pour tous. Veille sur toi-même et sur ton enseignement ; persévère dans ces choses, car, en agissant ainsi, tu te sauveras toi-même, et tu sauveras ceux qui t’écoutent. » 1 Timothée 4, 15-16.
Si Dieu peut me mener à une vie heureuse et épanouie pour lui, il peut parfaitement le faire pour toi aussi. Mais il faut que tu t’abandonnes à 100% pour lui, que tu l’aimes et désires le servir de tout ton cœur. Je ne suis pas restée assise à attendre que les circonstances de la vie changent, mais j’ai été active pour essayer de trouver Dieu. Il m’a aidée et m’a donné la force et la grâce dont j’avais besoin pour vivre pour lui et pour parvenir à une vive heureuse. Et il fera de même pour toi, quelles que soient les circonstances dans lesquelles tu te trouves, si tu le cherches de tout ton cœur. (Jérémie 29, 13)
« J’en prends aujourd’hui à témoin contre vous le ciel et la terre : j’ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction. Choisis la vie, afin que tu vives, toi et ta postérité, pour aimer l’Eternel, ton Dieu, pour obéir à sa voix, et pour t’attacher à lui : car de cela dépendent ta vie et la prolongation de tes jours, et c’est ainsi que tu pourras demeurer dans le pays que l’Eternel a juré de donner à tes pères, Abraham, Isaac et Jacob. » Deutéronome 30, 19-20. Dieu nous a donné un choix à faire : choisis la vie !
Ces écritures sont tirées de la Version Segond 21, Copyright© 2007 Société Biblique de Genève. Utilisée avec autorisation. Tous droits réservés.