8 versets fondamentaux avec 8 promesses exceptionnelles
Ces paroles de Jésus nous font réfléchir et nous donnent du travail !
Dans son « sermon sur la Montagne », Jésus a enseigné à ses disciples ce que l’on appelle les « béatitudes ». Huit versets qui comportent des promesses incroyables pour ceux qui s’y conforment ! Ces huit versets de la Bible forment la base de l’enseignement de Jésus à propos de ce que signifie le fait d’être chrétien.
Les béatitudes expliquées
Heureux les pauvres en esprit
« Heureux les pauvres en esprit, car le royaume des cieux est à eux ! » Matthieu 5, 3.
Être pauvre en esprit signifie que tu peux confesser comme Jésus : « Je ne puis rien faire de moi-même (…) je ne cherche pas ma volonté, mais la volonté de celui qui m’a envoyé. » Jean 5, 30.
On ne doit pas confondre la pauvreté en esprit avec le fait d’être timide ou craintif. Cela signifie bien plutôt que tu aspires à être comme Jésus, le Maître, mais que tu vois à quel point tu es incapable d’y parvenir par tes propres forces. Tu ne sais pas comment « faire le bien », comme Paul le dit, bien que ce soit ce que tu désires de tout ton cœur. (Romains 7, 18)
Cette pauvreté te pousse à te tourner vers Dieu pour trouver sa volonté dans les moindres décisions que tu prends, avant d’ouvrir ta bouche ou de porter un jugement sur quoi que ce soit. Tu es alors réceptif à tout enseignement et prêt à recevoir les instructions de Dieu à travers son Saint-Esprit. Un verre vide peut être rempli. Lorsque tu es pauvre en esprit, Dieu peut alors te remplir de ses richesses – les vertus de Christ. Le royaume des Cieux entre alors en toi, et ton entourage peut également le ressentir !
Heureux les affligés
« Heureux les affligés, car ils seront consolés. » Matthieu 5, 4.
Es-tu fatigué, non seulement des conséquences de ton péché, mais aussi parce que tu as l’impression que tu n’en sortiras jamais ? Es-tu affligé parce que ton désir de faire le bien ne se manifeste pas dans tout ce que tu fais et dis ? Comment peux-tu être « rempli d’une huile de joie ? »
« En effet, la tristesse selon Dieu produit une repentance à salut dont on ne se repent jamais, tandis que la tristesse du monde produit la mort. » 2 Corinthiens 7, 10. Nous ressentons une tristesse selon Dieu lorsque nous voyons notre véritable nature dans la lumière de la Parole de Dieu, et que nous voyons à quel point nous sommes loin d’être parvenus à la nature divine, à la nature de Dieu. Le réconfort que Jésus offre à tous ceux qui sont affligés avec une tristesse selon Dieu, c’est que le péché dont ils se repentent peut être mis à mort dans leur vie. Le verset en Esaïe 61, 2-3 dit que Jésus est venu pour porter de bonnes nouvelles : « Pour consoler tous les affligés ; pour accorder aux affligés de Sion, pour leur donner un diadème au lieu de la cendre, une huile de joie au lieu du deuil. »
As-tu le cœur brisé lorsque tu constates que tu es incapable d’être parfaitement bon envers les autres ? Vois-tu que tu es loin de vivre cette vie dont il est question dans la Bible ? Es-tu dans le deuil lorsque tu vois que tu es prisonnier du péché qui habite en toi ? Si ta réponse est oui, alors tu seras réconforté car la tristesse selon Dieu produit une repentance qui mène à l’action, à l’obéissance et enfin, au salut – à la vie.
C’est pourquoi il est écrit en Ecclésiaste 7, 3 : « Mieux vaut le chagrin que le rire ; car avec un visage triste le cœur peut être content. » Ton affliction sera remplacée par une huile de joie. (Esaïe 61, 3 ; Hébreux 1, 9)
Heureux les débonnaires
« Heureux les débonnaires (ceux qui sont doux), car ils hériteront la terre. » Matthieu 5, 5.
Le fait d’être doux te semble-t-il peu attrayant ? Penses-tu que cela soit synonyme d’être un « faible » ou un « lâche » ?
Cela est loin d’être vrai ! Jésus était doux, et pourtant tu ne pourrais jamais le décrire comme quelqu’un de faible.
Être doux signifie que tu cesses de te mettre en avant toi-même et que ta première priorité est de faire la volonté de Dieu. Cela signifie que tu fais en sorte de ne pas te remplir de choses qui pourraient t’éloigner de la direction de Dieu pour ta vie. Cela signifie que tu prends le temps de lire dans la Bible et de prier pour savoir comment tu peux vivre pour lui. Lorsque tu apprends à connaître la volonté de Dieu, tu trouves toujours ce qu’il convient de faire.
La douceur ne signifie pas que tu es un lâche faible et timide. Cela signifie que tu puises tes forces en Dieu, et non pas en toi-même, et que tu es silencieux lorsque tu dois être silencieux, et que tu es assuré lorsque tu dois être assuré.
La douceur fait partie des fruits de l’Esprit, et tu l’obtiens lorsque tu obéis à la volonté de Dieu. La douceur te rend sage.
C’est ainsi que vivait Jésus, et si nous suivons son exemple et vivons comme lui, nous serons aussi héritiers avec lui ! C’est une promesse magnifique qui nous attend !
Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice
« Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice, car ils seront rassasiés. » Matthieu 5, 6.
Ceux qui ont faim et soif de la justice, ce sont ceux qui reconnaissent qu’ils en ont besoin : ils reconnaissent leurs propres manquements. En d’autres termes, ils voient qu’ils n’ont pas cette justice en eux-mêmes dans les situations de la vie pour pouvoir agir de manière juste. Néanmoins, ils aspirent à faire et à dire ce qui est juste dans toutes les situations, comme le Maître l’a fait. Cela crée en eux une faim et une soif – un besoin de justice.
Aussi longtemps que tu as cette faim en toi, alors tu seras rassasié, comme l’annoncent les paroles de Jésus lui-même. Aussi longtemps que tu ne te satisfais pas de tes propres capacités et forces humaines, Dieu pourra te remplir de ses vertus. « Il a rassasié de biens les affamés, et il a renvoyé les riches à vide. » Luc 1, 53.
Cette vérité est soulignée en Philippiens 4, 19 : « Et mon Dieu pourvoira à tous vos besoins selon sa richesse, avec gloire, en Jésus-Christ. » Ce sont là des paroles glorieuses pour tous ceux qui aspirent à ce qui est bon, pur et parfait, pour tous ceux qui désirent y parvenir, pour ceux qui ont faim de ces choses. Tous leurs besoins seront pourvus ! Et pas seulement un peu, mais selon la richesse de Dieu !
Heureux les miséricordieux
« Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde. » Matthieu 5, 7.
En tant que bénéficiaires indignes de la miséricorde de Dieu, c’est la moindre des choses que nous puissions faire, d’être sans réserve miséricordieux et compatissants envers les autres. En effet, nous avons reçu le commandement d’être miséricordieux, comme Dieu est miséricordieux ! Notre plus grand exemple dans ce domaine est Jésus lui-même, qui a revêtu la nature humaine et qui a donné sa vie pour nous frayer un chemin vers le salut éternel.
Es-tu miséricordieux à l’égard des autres ? Es-tu lent à juger et prompt à aimer ? Pries-tu pour les autres au lieu de les condamner ? Pardonnes-tu « jusqu’à soixante-dix fois sept fois », comme Jésus nous l’enseigne ? Peux-tu aussi ouvrir ton cœur aux autres, non seulement à tes amis mais aussi à des étrangers, et apprendre à aimer avec désintéressement, comme tu as été aimé toi-même ?
Lorsque tu vaincs fidèlement toutes les choses qui s’opposent à la miséricorde, c’est-à-dire la suspicion, je jugement, la dureté, la condamnation, la méchanceté etc, tu obtiendras la miséricorde comme un fruit de l’Esprit qui pourra demeurer en toi. Cela fera partie intégrante de ta nature. Rien que cela peut déjà te rendre heureux.
« Soyez donc miséricordieux, comme votre Père est miséricordieux. Ne jugez point, et vous ne serez point jugés ; ne condamnez point, et vous ne serez point condamnés : absolvez, et vous serez absous. Donnez, et il vous sera donné : on versera dans votre sein une bonne mesure, serrée, secouée et qui déborde ; car on vous mesurera avec la mesure dont vous vous serez servis. » Luc 6, 36-38.
Heureux ceux qui ont le cœur pur
« Heureux ceux qui ont le cœur pur, car ils verront Dieu ! » Matthieu 5, 8.
Ton cœur est purifié lorsque tu déposes le vieil homme et que tu te revêts de l’homme nouveau. Cela peut se produire en l’espace d’un instant : lorsque tu te repens et donnes ton cœur à Jésus. A partir de ce moment, tu ne combats plus pour devenir pur mais pour garder ton cœur pur.
C’est une chose de voir l’immoralité extérieure dans le monde d’aujourd’hui et de s’en préserver. Mais c’en est une toute autre d’avoir un cœur pur. Tu dois te garder pur à l’égard de toutes les convoitises de la chair. L’envie, l’égoïsme, la haine, l’amertume, la cupidité, l’orgueil etc. souillent toujours le cœur. Ce sont ces péchés que nous devons combattre au fur et à mesure que Dieu nous les révèle dans notre propre nature. Le fait d’être tenté à ces péchés, ou encore même les manifestations involontaires de ces péchés dans tes pensées et paroles ne rendent pas ton cœur impur. C’est lorsque tu choisis délibérément de céder à la tentation et que tu ne te purifies pas de ces péchés ensuite que ton cœur est souillé.
Le péché et l’impureté se placent entre toi et ta capacité de voir Dieu. S’il subsiste encore quelques impureté ou péché conscients en toi, que tu ne souhaites pas absolument vaincre, alors tu ne peux pas voir Dieu. Mais lorsque toute l’impureté, tous tes propres désirs et convoitises sont vaincus parce qu’ils ont été mis en lumière, alors tu verras Dieu.
Lorsque tu as un cœur pur et reconnaissant, tu peux voir Dieu en toutes choses. Tu le vois dans tes épreuves, tu le vois dans tes bénédictions, tu le vois dans les moindres détails de la vie quotidienne, tu le vois dans les grandes circonstances de la vie. Combien cela est béni ! Et un jour, tu pourras te tenir devant lui avec un cœur pur et une conscience purifiée, et tu le verras tel qu’il est ! (1 Jean 3, 2)
Heureux ceux qui procurent la paix
« Heureux ceux qui procurent la paix, car ils seront appelés fils de Dieu ! » Matthieu 5, 9.
L’une des conditions préalables pour pouvoir procurer la paix, c’est l’humilité. Tu ne te vois pas grand à tes propres yeux. Tu n’exiges rien des autres. Tu n’es pas arrogant et tu n’infliges donc pas de difficultés aux autres. Tu n’as pas besoin de défendre tes propres avis et opinions, et tu ne te disputes donc pas avec les autres. Tu es flexible et prêt à changer pour faire du bien aux autres. Tu ne considères pas que ta propre volonté mérite absolument d’être défendue.
« S'il est possible, autant que cela dépend de vous, soyez en paix avec tous les hommes. » Romains 12, 18.
La seule chose avec laquelle tu ne dois surtout pas faire la paix, c’est le péché. Et même là, tu ne mènes pas un combat contre les hommes mais contre les « dominations, contre les autorités, contre les princes de ce monde de ténèbres, contre les esprits méchants dans les lieux célestes. » (Ephésiens 6, 12) Ce n’est que lorsque tu vaincs le péché que tu parviens à la paix. Lorsque en revanche, tu cèdes aux convoitises de la chair, cela ne mène en aucun cas à la paix. En cédant aux choses telles que la jalousie, l’arrogance, les pensées suspicieuses à propos des autres, la vexation, les ambitions égoïstes, la complaisance, les rumeurs etc. cela mène à l’agitation, non seulement pour toi-même mais aussi pour ceux à qui tu as affaire. Mais lorsque tu vaincs ces convoitises, cela mène à la paix quant aux exigences de la chair. Le fruit de l’Esprit qui se développe là où les convoitises de la chair ont été surmontées, est plein de paix. Lorsque ces fruits grandissent en toi, tu peux répandre cette paix autour de toi comme une rivière.
En Esaïe 9, 5, Jésus est appelé le Prince de la paix. Ceux qui ont également appris à procurer la paix sont dignes d’être appelés fils de Dieu avec Jésus.
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Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice
« Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice, car le royaume des cieux est à eux ! Heureux serez-vous, lorsqu’on vous outragera, qu’on vous persécutera et qu’on dira faussement de vous toute sorte de mal, à cause de moi. Réjouissez-vous et soyez dans l’allégresse, parce que votre récompense sera grande dans les cieux : car c’est ainsi qu’on a persécuté les prophètes qui ont été avant vous. » Matthieu 5, 10-12.
Lorsque tu t’efforces sans relâche de pratiquer la justice, sans broncher, et en étant fidèle à Christ en toutes choses, tu es grandement béni. Ce que les autres te disent ou te font n’a aucune sorte d’importance. Nous voyons particulièrement dans ce monde de plus en plus impie que ceux qui pratiquent la justice et qui ne cèdent pas un pouce aux esprits du siècle présent, sont raillés, persécutés et accusés à tort à cause de leur foi. L’attitude de tout vrai disciple est de placer la justice selon la Parole de Dieu au-dessus de tout et quelles qu’en soient les conséquences. Peu importe ce qui t’arrive sur la terre, le royaume des cieux est à toi ! Dieu te récompensera bien au-delà pour ta fidélité.
Ces écritures sont tirées de la Version Segond 21, Copyright© 2007 Société Biblique de Genève. Utilisée avec autorisation. Tous droits réservés.