Rester fermement ancré dans la foi même lorsqu’on a le sentiment que plus rien ne va

Rester fermement ancré dans la foi même lorsqu’on a le sentiment que plus rien ne va

Voici mon histoire – une histoire de foi

8 minutes ·

Ok, voici mon histoire – une histoire de foi. Une histoire où j’ai un jour décidé par la foi du cours que devait prendre ma vie. Et une histoire qui s'est finalement déroulée comme je l'avais prédit.

Un témoignage de foi

J'étais arrivé à un tournant décisif dans ma vie. Aussi loin que je puisse me souvenir, j’ai toujours eu un grand amour pour Dieu, mais j'avais le sentiment d'échouer continuellement dans tous les aspects de ma vie chrétienne. A l'âge de 18 ans, j'ai eu l'opportunité de déménager dans un autre pays, loin de chez moi. J'ai vécu une belle année en communauté avec de nombreux autres croyants et avec des personnes qui aimaient Dieu de tout leur cœur. Cela m'a fortement marqué et à mesure que le temps passait, j'étais profondément touché par la vie que ces personnes menaient et je savais que c'était ce que je voulais pour ma propre part : une vie dans la paix et le repos, remplie de joie dans toutes les circonstances de la vie.

Une fois à la réunion, nous avons entendu parler des projets que Dieu a pour nous. (Jérémie 29, 11) Nous avons été encouragés à nous avancer et à parler par la foi, à prophétiser et dire comment les choses allaient désormais se dérouler dans notre vie. (Ezéchiel 37, 1-14) Je tremblais, mes mains étaient moites, et j'avais peur de m'avancer et de témoigner. Cependant, quelque chose au plus profond de moi me disait que si je ne témoignais pas, cela revenait à ne pas croire, et alors comment les choses se dérouleraient-elles pour moi ? C'est donc tout tremblant que je me suis avancé pour témoigner et que j'ai prononcé par la foi : « Peu importe les circonstances, je veux toujours placer ma confiance en Dieu. Il va transformer ma vie et quoi qu'il arrive, je veux rester dans l'assemblée du Dieu vivant. »

C'étaient des paroles fortes, mais c'étaient des paroles qui me furent données par Dieu à ce moment, j'avais donc la foi qu’elles étaient vraies.

Une foi éprouvée

Peu après, j'ai dû déménager dans une autre ville. Il n'a pas fallu beaucoup de temps avant que je sois confronté à des épreuves très difficiles. Je suis tombé en dépression sévère. J'ai passé des mois à ne voir presque personne et pour ne rien arranger, ma situation familiale s'est vraiment dégradée. J’ai dû traverser plusieurs expériences qui m’ont fait beaucoup souffrir.

A mesure que les jours passaient, les choses n'allaient pas en s'arrangeant et j'ai fini par toucher le fond. Mais c'est à ce moment, lorsque « ma bouche se mit dans la poussière » que j'ai trouvé une lueur d'espoir. (Lamentations 3, 29) Au milieu de tout cela, j'ai choisi de croire. Je ne me sentais pas bien, mais j'aimais tellement Dieu que je croyais en lui et que « toutes choses concourent à mon bien. » (Romains 8, 28) Ainsi, malgré le fait que je me sentais mal par rapport à ma situation, j'ai pris la décision consciente que j'allais choisir la foi et l'espérance, même s'il ne semblait pas y en avoir. (Romains 4, 18)

Par la suite, un ami a compris la situation dans laquelle je me trouvais et il m'a apporté de l’aide. A l'occasion de l’un de nos rassemblements chrétiens, quelque chose m'a puissamment parlé. Il était question de l'esprit de prophétie et de sa puissance. Nous avions ensuite l'occasion de témoigner dans cet esprit. A ce moment précis, je me suis souvenu du témoignage que j'avais donné quelque temps plus tôt. Je savais que je devais m'avancer et témoigner, car je comprenais que jusqu'à ce jour, Dieu avait tenu sa promesse et avait accompli ce que j'avais prophétisé ! Je croyais véritablement que toutes les choses que je traversais faisaient partie du plan de Dieu pour me transformer.

Il me montrait de plus en plus que mes situations extérieures n'avaient pas d'importance tant que je prenais les choses de la bonne manière. Je devais vaincre mes propres pensées et je devais faire confiance à Dieu et croire que ma vie était parfaite entre ses mains. Ainsi j'ai appris à remercier pour tout, à prier sans cesse, à ne pas me plaindre ou souhaiter que ma situation soit meilleure en imaginant que cela me rendrait heureux. Et lorsque je le crois sur parole, alors je reçois la vie à laquelle j'aspirais autrefois. Une vie de joie et de paix intérieures – la vie de Christ. C'était là la transformation qu'il accomplissait. Je me suis donc levé et j'ai témoigné à nouveau dans l'esprit de foi.

« Et, comme nous avons le même esprit de foi qui est exprimé dans cette parole de l'Écriture : J'ai cru, c'est pourquoi j'ai parlé ! Nous aussi nous croyons, et c'est pour cela que nous parlons. » 2 Corinthiens 4, 13.

Une foi vivante

J'ai compris que la foi ne signifie pas que je dois nécessairement me sentir bien. La foi, c’est simplement une décision que je prends lorsque je suis tenté – je décide de croire en la parole de Dieu et non pas en mes propres capacités, en mes sentiments ou en mon propre raisonnement. C'est une action. Une action qui me mène au repos et à la paix. Cela n'a rien à voir avec des sentiments positifs. A de nombreuses reprises, j'étais en souffrance et mon âme était troublée. (Psaumes 6, 4 ; Jean 12, 27) J'étais brisé et je devais m'en remettre entièrement à Dieu pour recevoir de l'aide. Pendant plusieurs jours, je n'ai même pas réussi à dormir. Mais je n'ai jamais perdu la foi. J'étais fortement tenté à douter, mais je n'ai pas cédé. Lorsque j'étais tenté à être jaloux, par exemple, à perdre espoir ou encore à me plaindre, je criais à Dieu et il me donnait de la force pour rendre ces pensées captives et pour ne pas les laisser décider de mon avenir.

« Ainsi la foi vient de ce qu'on entend, et ce qu'on entend vient de la parole de Christ. » Romains 10, 17. Lorsque j'ai commencé à prendre la parole de Dieu au mot, j'ai réalisé que je pouvais aussi me fortifier quand j'étais seul. Je n'ai pas besoin d'être accompagné d'un prédicateur à longueur de journée pour entendre la parole de Dieu. J'ai sa parole dans la Bible. Je peux donc toujours annoncer sa parole à haute voix pour moi-même afin que la foi naisse dans mon cœur.

Mon combat contre le désespoir, la dépression, le découragement, la jalousie, l'apitoiement sur soi n'a pas pris fin depuis mon premier témoignage. Mais j'ai compris que si je m'affectionne aux choses d'en haut, rien sur terre ne pourra ébranler ma foi.

Nous pouvons vaincre toutes choses au travers de Jésus et par la parole de notre témoignage. (Apocalypse 12, 11) C'est vrai ; j'en ai fait l'expérience. Et à partir d'aujourd'hui, je veux me prêcher la foi dans d'autres domaines de ma vie. Premièrement lorsque je suis seul, mais aussi lorsque je suis entouré d'autres personnes.

Ces écritures sont tirées de la Version Segond 21, Copyright© 2007 Société Biblique de Genève. Utilisée avec autorisation. Tous droits réservés.