Mépriser les hommes faibles, c’est outrager Dieu

Mépriser les hommes faibles, c’est outrager Dieu

La manière dont nous traitons et considérons les hommes faibles, ceux qui sont méprisés du monde, est le reflet de notre relation à Dieu, le Créateur.

3 minutes ·

« Opprimer le pauvre, c’est outrager celui qui l’a fait ; mais avoir pitié de l’indigent, c’est l’honorer. » Proverbes 14, 31.

Dieu ne rejette personne

Il y a dans la chair le désir de vouloir s’affirmer et d’être honoré, et cette envie est généralement si forte que tant qu’une personne reçoit de l’honneur, il lui importe peu qu’elle le reçoive aux dépens d’une autre personne.

Généralement, c’est l’homme sans-défense et le miséreux qui ressentent cette pression. Il est facile de les pousser dans leurs retranchements. En règle générale, ils n’ont personne pour les défendre non plus, puisque les hommes admirent la grandeur. Le pauvre ne s’est pas créé lui-même. L’opprimer revient alors à outrager son Créateur. Cependant : « … leur vengeur est puissant, lui dont l’Eternel des armées est le nom ; il défendra leur cause… » Jérémie 50, 34.

Dieu venge toute injustice. Il est donc capital d’agir avec prudence. La miséricorde triomphe du jugement. (Jacques 2, 13) Paul écrit : « Nous n’avons fait tort à personne, nous n’avons ruiné personne, nous n’avons tiré du profit de personne. » 2 Corinthiens 7, 2. Il marchait dans la crainte, de peur de faire du tort à quelqu’un pour qui Christ était mort.

« Et ceux que nous estimons être les moins honorables du corps, nous les entourons d’un plus grand honneur. Ainsi nos membres les moins décents reçoivent le plus d’honneur, tandis que ceux qui sont décents n’en ont pas besoin. » 1 Corinthiens 12, 23. En faisant des plaisanteries ou en faisant rire la galerie aux dépens d’une autre personne, on peut facilement mettre à nu une personne qu’on aurait, selon la Parole de Dieu, dû couvrir, et on outrage ainsi le Créateur. « Dieu est puissant, mais il ne rejette personne ; il est puissant par la force de son intelligence. » Job 36, 5. Qui donc peut se comparer à Dieu ? Qui a la même intelligence que Dieu ? Qui connaît nos fragilités mieux que Dieu ? Et pourtant, il ne rejette personne.

Des collaborateurs de Dieu pour bénir et aider les hommes

Si nous laissons l’esprit de Christ habiter en nous, et que nous considérons humblement les autres comme étant supérieurs à nous-mêmes, nous serons alors capables d’aider et de bénir les hommes. Dieu prend tout particulièrement soin des faibles et des pauvres. « Malheur aux bergers d’Israël, qui se paissaient eux-mêmes ! Les bergers ne devaient-ils pas paître le troupeau ? (…) C’est moi qui ferai paître mes brebis, c’est moi qui les ferai reposer, dit le Seigneur, l’Eternel. » Ezéchiel 34, 2 et 15.

Dieu était en colère contre les bergers d’Israël car ils n’avaient pas fortifié la brebis qui était faible, ni guéri celle qui était malade, ni ramené celle qui s’égarait, ni cherché celle qui était perdue. Revêtons-nous de l’amour, qui est le lien de la perfection, et devenons des collaborateurs de Dieu afin que les pauvres et les faibles puissent s’épanouir et fleurir dans le jardin de Dieu. En faisant cela, nous honorerons le Créateur.


Cet article a été traduit du norvégien et fut initialement publié sous le titre « Le mépris du faible » (Forakt for den ringe) dans la brochure périodique de Skjulte Skatter (Trésors Cachés) en décembre 1970.
© Stiftelsen Skjulte Skatters Forlag 1970 | ActiveChristianity

Ces écritures sont tirées de la Version Segond 21, Copyright© 2007 Société Biblique de Genève. Utilisée avec autorisation. Tous droits réservés.