Le christianisme en pratique

Le christianisme en pratique

Comment ma vie quotidienne a changé lorsque je suis devenu chrétien.

7 minutes ·

Jésus nous a donné la clé pour parvenir au « christianisme pratique » lorsqu'il a dit : « Si quelqu'un veut venir après moi, qu'il renonce à lui-même, qu'il se charge chaque jour de sa croix, et qu'il me suive » Luc 9, 23.

Tu te demandes peut-être ce qu’est le christianisme pratique ? Eh bien, en ce qui me concerne, c'est la pratique du christianisme qui m'aide dans mon mariage, dans ma famille, dans mon travail, ou on peut dire globalement dans la vie quotidienne.

Une soif de plus

J’ai grandi dans un très bon foyer, mais ce n’était pas un foyer chrétien. Mes huit frères et sœurs inventaient toutes sortes d'activités et de divertissements, mais je sentais que quelque chose manquait. Dès mon plus jeune âge, j'ai commencé à chercher à comprendre la vie et le sens de la vie.

Au bout d’un certain temps, j'ai soudain réalisé que je cherchais simplement à être une personne authentique, sincère, honnête et surtout bonne, mais je ne savais pas comment je devais m'y prendre. C'est à ce moment-là que j'ai trouvé Jésus et qu'il est entré dans mon cœur en amenant de l'espoir et de la foi. Je l'ai entendu dire dans mon cœur que si j'étais prêt à recevoir son enseignement, il m’instruirait pour me montrer comment vivre cette vie abondante qui m'attirait beaucoup.

Lorsque je me suis donné entièrement à Jésus, j'ai senti une grâce m'entourer avec une puissance incroyable pour résister à tous ces mauvais désirs qui m'avaient souillé par le passé. « Car la grâce de Dieu, source de salut pour tous les hommes, a été manifestée. Elle nous enseigne à renoncer à l'impiété et aux convoitises mondaines, et à vivre dans le siècle présent selon la sagesse, la justice et la piété » Tite 2, 11-12.

La Parole de Dieu en pratique

Cela semblait fou que la Parole de Dieu puisse ainsi toucher tous les aspects de ma vie, mais cela a vraiment commencé à exercer une influence sur mes pensées, mes paroles et mes actions. J'ai pris conscience que les pensées qui me venaient n'étaient pas toujours en accord avec ce que je voulais, croyais et approuvais. Jésus m'a appris à prendre ces pensées captives et à les rejeter. « Car les armes avec lesquelles nous combattons ne sont pas charnelles, mais elles sont puissantes, par la vertu de Dieu, pour renverser des forteresses. Nous renversons les raisonnements et toute hauteur qui s'élève contre la connaissance de Dieu, et nous amenons toute pensée captive à l'obéissance de Christ. » 2 Corinthiens 10, 4-5.

Lis ce que Jésus a dit en Matthieu 7, 15-20, mais surtout au verset 20 : « C'est donc à leurs fruits que vous les reconnaîtrez. » Ces versets m'ont convaincu que ma foi avait besoin d'action. Par exemple, je réalisais parfois que ce que je disais blessait ceux que j'aimais. L'apôtre Paul a écrit : « Maris, aimez vos femmes, comme Christ a aimé l’Église, et s'est livré lui-même pour elle. » Si chaque mari se fixait cela comme objectif dans son mariage, penses-tu qu'il y aurait beaucoup de divorces ?

Paul a aussi écrit en Colossiens 3, 10 : « Maris, aimez vos femmes, et ne vous aigrissez pas contre elles. » On peut presque se demander comment il est possible d'être tenté à s'aigrir contre la personne qu'on aime le plus au monde. La vérité est que beaucoup de situations surgissent, même dans les mariages les plus harmonieux, et on est ainsi tenté. Je crois personnellement que Dieu m'a donné une femme parfaite pour moi, et que si un problème surgit, il vient de moi et non d'elle. Le problème ne relève pas de toutes ces petites choses que ma femme fait qui peuvent m'irriter mais le problème est ma propre tendance à m'irriter !

Renoncer à moi-même et prendre ma croix

Jésus a ici une aide véritable et pratique à me donner ! Il m'a a appelé à devenir son disciple, ce qui signifie que je peux vivre la vie qu'il a vécue : « Si quelqu'un veut venir après moi, qu'il renonce à lui-même, qu'il se charge chaque jour de sa croix, et qu'il me suive. Car celui qui voudra sauver sa vie la perdra, mais celui qui la perdra à cause de moi la sauvera. » Luc 9, 23-24.

Une des paroles de Dieu les plus puissantes que je connaisse se trouve en 1 Timothée 4, 16 : « Veille sur toi-même et sur ton enseignement, persévère dans ces choses, car, en agissant ainsi, tu te sauveras toi-même, et tu sauveras ceux qui t'écoutent. » Ici, Paul n'écrit pas au sujet du pardon des péchés, mais il parle ici du fait d'être délivré du pouvoir du péché qui habite encore dans ma nature après que mes péchés ont été pardonnés. Veiller sur moi-même signifie que je suis capable de reconnaître que ma propre volonté, ou ma propre vie, comme Jésus l'a appelée, est active dans les situations de la vie, à la maison ou au travail, et je dois alors demander de l'aide à celui qui peut m'apporter la meilleure aide.

« Car nous n'avons pas un souverain sacrificateur qui ne puisse compatir à nos faiblesses ; au contraire, il a été tenté comme nous en toutes choses, sans commettre de péché. Approchons-nous donc avec assurance du trône de la grâce, afin d'obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans nos besoins. » Hébreux 4, 15-16.

Cela fonctionne !

Cela a vraiment fonctionné dans ma vie. J'ai pu voir que dans beaucoup de mes contacts avec ma femme ou avec d'autres, de l'impatience, de la dureté ou de l'exigence surgissaient. J'étais vraiment triste d'avoir dit certaines choses, ou d'avoir parlé d'une certaine manière, mais c'était presque impossible de dire simplement : « S'il te plaît, pardonne-moi. » Ma langue ne paraissait pas fonctionner et mes lèvres refusaient de former les mots. Mon orgueil était bien trop fort et mon ego trop grand. Mais pas pour Jésus, loué soit son nom ! Par la grâce de Dieu, je me suis avancé jusqu'au trône de Dieu, où Jésus m'a apporté de l'aide dans les temps difficiles et j'ai trouvé de la force pour porter ma croix, m'humilier et dire : « Je suis désolé, pardonne-moi je t'en prie ». La première fois, cela était très douloureux et très difficile, mais la paix et la bénédiction en ont résulté. Dieu m'a aussi donné la grâce de mieux prendre conscience de mes besoins et de mes manquements avant de tomber, et maintenant, par la grâce de Jésus-Christ, j'expérimente une vie de victoire !

Oui, le vrai christianisme est vraiment aussi simple que cela, mais il y a plus encore : cela fonctionne !

Ces écritures sont tirées de la Version Segond 21, Copyright© 2007 Société Biblique de Genève. Utilisée avec autorisation. Tous droits réservés.