La vérité à propos du salut : l’esprit, le corps et l’âme
Dieu veut amener ton esprit à la paix et au repos. Veux-tu le laisser faire cela ?
Dieu veut amener ton esprit à la paix et à la tranquillité. Veux-tu le laisser faire cela ?
« L’Eternel Dieu forma l’homme de la poussière de la terre, il souffla dans ses narines un souffle de vie et l’homme devint un être vivant. » Genèse 2, 7.
Notre corps a été formé par la poussière de la terre, et il tire sa subsistance de ce qui vient de la terre. Notre corps est en contact avec tout ce qui a été créé. Au commencement, Dieu a soufflé un souffle de vie dans les narines de l’homme. A travers notre esprit, nous sommes en contact avec Dieu. L’homme est devenu une âme vivante seulement à partir du moment où l’esprit est entré dans son corps. L’âme est notre vie ; le résultat d’une union entre le corps et l’esprit. A travers notre âme, nous avons contact avec les hommes.
Séparés de Dieu
Dieu avait l’intention de nous diriger par notre esprit, mais la chute est survenue et nous avons été séparés de Dieu. Les hommes ont commencé à vivre en accord avec les convoitises de leur chair. (Genèse 3, 6) Le corps devait être un instrument de l’esprit au service de Dieu, mais après cela, le corps a commencé à diriger. La conséquence a été notre séparation d’avec Dieu, parce que l’esprit de l’homme est devenu l’esclave des convoitises de sa chair. Le résultat de la chute est la corruption que nous pouvons observer dans le monde actuel. La corruption existe dans le monde par la convoitise. (2 Pierre 1, 4)
Un vide interminable
Du fait que le corps a pris le dessus, nous sommes terrestres par nature – charnels et non spirituels. Nos vies sont accaparées par les choses qui ont été créées, et nous adorons naturellement la splendeur de ce monde. Notre âme, c’est-à-dire nos sens, tourne autour des choses visibles. La vérité est que cela nous maintient dans l’agitation et le vide qui habite dans le monde nous fait souffrir, car notre esprit ne peut jamais être satisfait ni heureux uniquement avec les choses qui ont été créées. Nous ne comprenons pas cela naturellement parce que nous sommes dans l’obscurité, et cela nous amène à chercher des distractions et des plaisirs qui ne font qu’augmenter le vide qui est en nous. On pourrait dire que cela donne un goût de l’enfer dans notre âme. Mais Dieu ne veut pas nous laisser seuls dans cet état ! « Croyez-vous que l’Ecriture parle en vain ? C’est avec jalousie que Dieu chérit l’esprit qu’il a fait habiter en nous. Il accorde au contraire une grâce plus excellente. » Jacques 4, 5.
S’affectionner aux choses spirituelles
Il est possible, grâce à la lumière de l’Evangile, de se convertir à Dieu. Au lieu de suivre nos propres convoitises, nous pouvons alors agir en accord avec les paroles de Jésus : « Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge chaque jour de sa croix, et qu’il me suive. » Lorsque nous renonçons à nous-mêmes, notre esprit est libéré du péché qui habite dans notre chair, et nous avons communion avec Dieu. Et ensuite, quand nous commençons à nourrir notre relation avec Dieu à travers sa parole et la prière, nous recevons de la force pour discipliner notre corps et le tenir assujetti. 1 Corinthiens 9, 27.
Par conséquent, nous devenons spirituels et notre vie, c’est-à-dire notre âme, est dans les lieux célestes. Nous commençons à être sensibles aux choses invisibles, qui sont éternelles. Nous sortons de cet état d’agitation qui est créé par le vide corruptible et nous prenons part aux trésors incorruptibles de la vie, qui procurent du repos à notre esprit. Nous recevons un avant-goût du ciel dans notre âme ! La libération parfaite de l’âme à l’égard de ce vide corruptible est le prix de notre foi. (1 Pierre 1, 3-4, 9)
Une vocation à honorer
Jésus nous a appris à prier : « Que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. » Matthieu 6, 10. Jésus a accompli cette prière dans les jours de sa chair. Il a aussi dit lorsqu’il est entré dans le monde : « Tu m’as formé un corps… voici je viens… pour faire, ô Dieu, ta volonté. » Hébreux 10, 5-7. Nous avons aussi une vocation que nous devons suivre et des tâches à accomplir. Nous avons aussi reçu un corps. Si notre corps ne s’empare pas de la direction de nos vies (il faudrait pour cela que nous acceptions de vivre en accord avec nos désirs et nos convoitises) et si nous le présentons à Dieu comme un sacrifice vivant, saint et agréable, nous répandons alors le royaume de Dieu. Nous acceptons la volonté de Dieu avec notre esprit et nous l’accomplissons avec notre corps. Le fruit de cette coopération est une vie éternelle, une âme sauvée.
La mort n’aura aucun pouvoir
Jésus dit : « Nous vous inquiétez donc point, et ne dites pas : Que mangerons nous ? que boirons-nous ? de quoi serons-nous vêtus ? Car toutes ces choses, ce sont les païens qui les recherchent… Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu ; et toutes ces choses vous seront données par-dessus. » Matthieu 6, 32-33. Le païen cherche ce dont le corps a besoin ; c’est sa plus grande préoccupation. C’est aussi le cas pour les animaux. Mais nous devons agir différemment. Nous devons d’abord nous préoccuper de nourrir notre esprit. Nous devons rechercher premièrement le royaume de Dieu ! Si nous faisons cela, Dieu alimentera alors notre corps. Si nous faisons cela, nous sommes libérés de l’angoisse qui tourmente la terre entière.
La libération de l’esprit à l’égard du péché dans la chair est une résurrection, et seuls ceux qui prennent part à ce salut prendront aussi part à la première résurrection. Ils sont saints et bénis, car « la seconde mort n’a point de pouvoir sur eux, mais ils seront sacrificateurs de Dieu et de Christ, et ils règneront avec lui pendant mille ans. » Apocalypse 20, 6. C’est uniquement par ce salut que le Dieu de paix peut nous sanctifier entièrement de sorte que notre esprit, notre âme et notre corps soient préservés irrépréhensibles lorsque Jésus Christ reviendra. (1 Thessaloniciens 5, 23)
Ces écritures sont tirées de la Version Segond 21, Copyright© 2007 Société Biblique de Genève. Utilisée avec autorisation. Tous droits réservés.