Des « rabatteurs » envoyés par Dieu

Des « rabatteurs » envoyés par Dieu

As-tu déjà rencontré des types de personnalités ou de situations qui semblent te faire découvrir le pire de ce qui habite en toi ?

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Au Royaume-Uni, la chasse ou le tir font partie des sports favoris de la population. Pour aider à la chasse au faisan par exemple, des personnes sont embauchées pour aller dans les champs et frapper le sol afin que les oiseaux s’envolent dans les airs et deviennent une cible facile pour les chasseurs. Ces « rabatteurs » embauchés par le chef de chasse marchent devant les chasseurs pour débusquer les proies. Mais les chasseurs doivent aussi garder un œil vigilant pour voir tout ce qui est débusqué et qui s’envole dans les airs, sinon ils manquent leurs cibles, et tous les efforts ainsi déployés auront été vains.

Des « rabatteurs » envoyés par Dieu

Récemment, j’ai remarqué qu’il y a certains types de personnalités ou de situations qui sont comme des « rabatteurs » pour moi. Ils marchent devant moi ou croisent mon chemin, et Dieu les utilise pour me révéler ma nature, pour me dévoiler mes tendances ou réactions pécheresses.

Mais la question est la suivante : suis-je vraiment vigilante pour voir ce qui est mis à nu par ces « rabatteurs » ? Est-ce que je marche à l’unisson avec le chef de chasse, Dieu, pour ne pas manquer mes cibles du jour, ces possibilités que j’ai de crucifier ma chair ? Suis-je prompte à voir et reconnaître ce que je vois ? Ou est-ce que je passe à côté de ces opportunités d’être purifiée et transformée, libérée de ma nature ?

Il est facile de voir les défauts des autres, voire même de commenter leurs réactions face aux différentes situations. Cependant, ma responsabilité et mon intérêt doivent être focalisés sur ce qui est débusqué de ma propre chair, de sorte que je puisse être transformée, pas à pas, jour après jour.

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Cela me fait penser à un verset : « Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice, car ils seront rassasiés. » Matthieu 5, 6.

A quel point ai-je soif de voir ma propre nature ? Est-ce que je prie pour avoir les yeux du cœur illuminés ? Ai-je réellement faim et soif de salut ? Ou est-ce que je « cogne » plutôt les rabatteurs, et passe à côté des opportunités d’avoir part au salut, et crée plein d’agitation autour de moi parce que je résiste à la lumière que Dieu souhaite me donner, ou parce que j’attends des autres qu’ils se voient eux-mêmes ?

Un « débusquement » minutieux

« Ainsi donc, Christ ayant souffert dans la chair, vous aussi armez-vous de la même pensée. Car celui qui a souffert dans la chair en a fini avec le péché… » 1 Pierre 4, 1-2. C’est là notre objectif final : les « rabatteurs » débusquent de notre chair ce qui a besoin d’être dévoilé, et à la fin, il n’y aura plus rien à débusquer ! C’est mon objectif de chaque jour, que ceux que je côtoie ne puissent goûter et toucher qu’à l’esprit de Christ crucifié lorsqu’ils ont affaire à moi, plutôt qu’à mes anciennes réactions d’irritation et de frustration.

Bonne chasse !

Ces écritures sont tirées de la Version Segond 21, Copyright© 2007 Société Biblique de Genève. Utilisée avec autorisation. Tous droits réservés.