Comment puis-je résister à la « pression des pairs » ?
Comment puis-je arrêter de me laisser si facilement entraîner à faire ce que je sais être mal ?
Est-il possible de vaincre la « crainte des hommes » et de résister à la « pression des pairs » ? Comment puis-je arrêter de me laisser si facilement entraîner à faire ce que je sais être mal ?
Ce qu’on appelle la « pression des pairs », c’est-à-dire l’influence et la persuasion en douceur qu’une ou plusieurs personnes de notre entourage peut exercer sur nous pour nous amener à faire des choses que nous ne voulons pas : qui ne l’a pas expérimentée ? Elle existe partout — à l’école, au travail, parmi les amis. C’est cette pression écrasante qui me pousse à me conformer aux autres, souvent à l’encontre de ce que je sais être juste. Lorsque je cède, je finis par me sentir vide et impuissant. Non seulement cela, mais je suis accablé de regrets et j’ai mauvaise conscience. Je sais que ce n’est pas à cette vie que je suis appelé en tant que chrétien, mais que puis-je faire ? Puis-je vraiment résister à l’influence des autres personnes et à leurs opinions ?
Pourquoi suis-je influencé ?
Pourquoi suis-je si facilement influencé par les autres ? Parce que je suis conditionné par des pensées telles que « que pensent les autres de moi », parce que j’ai peur de ce qu’ils peuvent penser si je leur parle de ce que je crois, ou si je ne suis pas d’accord avec ce qu’ils font. Je pourrais perdre la considération qu’ils ont pour moi et ils pourraient même commencer à parler derrière mon dos ! C’est ce qu’on appelle parfois « la crainte des hommes » ; c’est le contraire de la crainte de Dieu et du fait de le servir, et c’est pourquoi il est difficile de résister à la pression des pairs.
Comment puis-je vaincre la crainte des hommes et résister à la pression des pairs ?
Je dois reconnaître la vérité sur moi-même. Je dois admettre que je suis lié par ce que les autres pensent de moi. Je dois admettre que je prends trop souvent des décisions qui vont à l’encontre de ce que Dieu veut que je fasse, à cause de la pression et de l’influence de mes pairs ou des médias. Et il faut que je veuille devenir libre de cela ! Dans ces conditions, Dieu peut commencer à m’aider. Il peut même m’amener à exercer une bonne influence sur les personnes de mon entourage !
Servir Dieu seul
Cela peut sembler important d’être accepté par les hommes, mais qu’en est-il d’être accepté et estimé par Dieu lui-même ? Lorsque mes actes sont conditionnés par ce que les autres pensent, je perds ma relation avec Dieu, ma capacité de le servir et d’entendre sa voix. « Tu aimeras l'Éternel, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta force. » (Deutéronome 6, 5) Le premier pas pour être capable de résister à la pression des pairs est de décider de vivre pour Dieu seul : de l’aimer et de craindre de pécher contre lui. Si je sens que je manque d’amour pour Dieu et que je n’ai pas cette crainte de pécher contre lui, je peux prier celui qui donne « simplement et sans reproche » et je la recevrai ! (Jacques 1,5)
Eviter les mauvaises compagnies
Lorsque j’admets à quel point je suis facilement influencé par la pression des pairs, cela devrait être évident que je ne m’expose pas à des situations où je serai plus facilement tenté. Dans 1 Corinthiens 15, 33, il est écrit, « Ne vous y trompez pas: les mauvaises compagnies corrompent les bonnes mœurs. » Au plus profond de moi-même, je sais qui m’influence d’une mauvaise manière. « Mais ce sont mes amis, me dis-je, si je leur tiens tête, ils pourraient me rejeter ! » Mais si je continue à passer du temps avec ces « amis » qui me poussent à faire ce qui est mal, je ne peux pas servir Dieu et lui être fidèle. « Les mauvaises compagnies », cela englobe aussi ce que je regarde ou écoute, la façon dont je « surfe » sur Internet et ce que je lis. Cette « mauvaise compagnie » brouille ma vision et mon objectif d’être libre du péché et peut me conduire à des tentations inutiles. C’est seulement lorsque je me sépare des mauvaises compagnies que je peux faire des progrès dans la vie chrétienne !
Être prêt
Même si je fais attention à quel type de « compagnie » je fréquente, je dois tout de même faire face à des pressions inattendues. Je dois être prêt à l’avance. Je dois me réveiller chaque matin avec un entendement décidé à me garder pur et à obéir aux injonctions de Dieu. Dans Psaumes 118, 6, il est écrit, « L'Éternel est pour moi, je ne crains rien: Que peuvent me faire des hommes? » Je dois m’armer de cette pensée pour être prêt dans la journée.
Être ferme
Il n’y a aucune raison d’avoir honte d’être chrétien. Si j’ai décidé de servir Dieu par ma vie, il peut me donner de l’assurance pour me battre pour ce que je crois être juste. En 1 Pierre 3, 17, il est écrit, « Car il vaut mieux souffrir, si telle est la volonté de Dieu, en faisant le bien qu'en faisant le mal. » La pire chose qui puisse arriver, c’est que je subisse la désapprobation des gens lorsque je fais ce qui est juste ; mais cette désapprobation n’est rien comparée à la paix intérieure et à la joie que je reçois quand j’ai une conscience pure devant la face de Dieu.
Devenir un exemple
En disant aux autres ce que je crois et en vivant en accord avec ce témoignage, je deviens un exemple. En Matthieu 5, 14-16, il est dit : « Vous êtes la lumière du monde. Une ville située sur une montagne ne peut être cachée; et on n'allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau, mais on la met sur le chandelier, et elle éclaire tous ceux qui sont dans la maison. Que votre lumière luise ainsi devant les hommes, afin qu'ils voient vos bonnes œuvres, et qu'ils glorifient votre Père qui est dans les cieux. » Au lieu d’inventer des excuses, et d’éviter tout simplement les situations, je peux choisir d’être une lumière dans l’obscurité qui règne dans le monde. Je peux utiliser mon temps libre pour apprendre à connaître la Parole de Dieu, pour rechercher la bonne influence des personnes qui veulent se garder pures tout comme moi. De cette manière, je peux non seulement résister à la pression des pairs, mais je peux aussi avoir une bonne influence sur ceux qui m’entourent.
Faire confiance à Dieu
Dieu me fortifie lorsque mon cœur est disposé à vivre pour Lui. « Car l'Éternel étend ses regards sur toute la terre, pour soutenir ceux dont le cœur est tout entier à lui. » (2 Chroniques 16, 9) Lorsque je vis devant la face de Dieu seul, alors Dieu lui-même devient mon allié. Plus je deviens libre des hommes, plus je suis éveillé pour entendre ce que Dieu me dit personnellement. Je deviens libre de penser, d’agir et de parler conformément au travail que Dieu fait en moi grâce au Saint-Esprit. Je deviens alors une aide, une bénédiction et un exemple pour ceux qui m’entourent, et je suis rempli d’une joie intérieure qui résulte uniquement du fait que je fais ce que je sais être juste devant la face de Dieu.
Ces écritures sont tirées de la Version Segond 21, Copyright© 2007 Société Biblique de Genève. Utilisée avec autorisation. Tous droits réservés.