Comment la peur a perdu son emprise sur moi
Lorsque sa grossesse entraîna des craintes qui la démoralisaient, Alison sut exactement vers qui se tourner.
Alison a eu une peur presque physique de mettre son enfant au monde. Mais elle savait qu’elle avait affaire à Dieu qui était plus puissant que toutes les peurs.
C’était au début de ma grossesse, je me suis réveillée au milieu de la nuit, submergée par une soudaine vague d’angoisse. C’était la troisième nuit consécutive que cela m’arrivait. Etrangement, je ne craignais pas pour la santé du bébé, non, cette peur que je pouvais ressentir presque comme une douleur physique me concernait, ainsi que l’accouchement auquel j’allais être confrontée.
Ce n’était pas mon premier accouchement, et je savais qu’il était normal de ressentir de l’anxiété à l’idée de mettre un enfant au monde. Toutefois, je n’avais encore jamais expérimenté une angoisse aussi profonde si tôt dans ma grossesse. Les accouchements précédents avaient été longs, certains avec complications. Mais ils avaient été, selon les normes médicales, relativement « normaux ». Je ne pouvais même pas m’expliquer à moi-même pourquoi cette panique presque irrationnelle s’était emparée de moi. Alors que j’étais allongée dans mon lit, quelque chose est devenue clair : je ne pourrais pas continuer ainsi les 7 ou 8 prochains mois, cela devait cesser !
Je savais où trouver de l’aide
Au milieu de toute cette crainte et cette anxiété, je me rapprochai du seul endroit où je savais que je trouverai l’aide nécessaire : de Jésus, qui dit « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos. » Matthieu 11, 28
« Seigneur Jésus, ai-je prié, donne-moi ce repos, Prends soin de mon bébé et de moi, mais surtout, aide-moi à surmonter cette peur. » J’ai pensé à d’autres promesses de Dieu dans la Bible et j’ai récité ces versets à moi-même afin de chasser cette peur.
« Seigneur Jésus, ai-je prié, donne-moi ce repos. »
« Déchargez-vous sur lui de tous vos soucis, car lui-même prend soin de vous. » 1 Pierre 5, 7. (Egalement Philippiens 4, 6-7 et 2 Timothée 1, 7)
Alors que je me répétai ces versets à moi-même, j’ai senti que la paix et le calme ont vaincu l’angoisse et j’ai pu retourner dormir.
Victoire – remporter le combat contre la peur
Au cours des semaines suivantes, j’ai dû faire face à ce combat à plusieurs occasions durant la nuit. Mais à chaque fois, j’ai prié et récité des versets afin de chasser l’angoisse. « Je ne céderai pas à la peur. » Je décidai dans mon cœur que « je me fortifierai et prendrai courage ! » (Josué 1, 9)
Comme le temps passait, j’ai senti que la peur, bien qu’elle soit encore une tentation, perdait son emprise. Elle venait de moins en moins et était plus facilement repoussée. Cela ne me tourmentait plus durant la journée et je ne redoutais plus les nuits comme avant. J’ai expérimenté que Dieu était vraiment avec moi, qu’en lui faisant confiance et en croyant en sa Parole, je pouvais obtenir l’aide dont j’avais besoin, exactement comme promis !
J’ai expérimenté que Dieu était vraiment avec moi, qu’en lui faisant confiance et en croyant en sa Parole, je pouvais obtenir l’aide dont j’avais besoin, exactement comme promis !
J’ai également réalisé que mon combat contre la peur était vital si je voulais garder la foi et la confiance en Dieu. Laisser la peur entrer signifierait que je doute de Dieu et de ses promesses.
Alors que j’étais enceinte de cinq mois, un de nos enfants a proposé un nom pour le bébé. Lorsque j’ai regardé la signification de ce prénom, l’expression« symbole de victoire » m’a sauté aux yeux. C’était le prénom que je voulais pour mon bébé ! J’aurai la victoire sur cette peur, jusqu’à ce que ce bébé vienne au monde.
La pleine confiance en Dieu apporte le repos
Le jour où je suis partie à la clinique avec mon mari, j’ai senti encore une fois que j’étais tentée à être anxieuse. « Non, ai-je décidé, quoi qu’il arrive maintenant, je vais rester dans le repos. J’ai demandé à Dieu de prendre soin de nous, et je sais qu’il va le faire. Je n’aurai pas peur ! »
Et c’est exactement ce que j’ai expérimenté. J’étais en paix, alors que les heures d’attente défilaient lentement et que l’hôpital prenait une autre décision. J’étais dans le repos lorsque l’accouchement a finalement commencé et que cela s’annonçait très long, avec peu de progrès. Ensuite, lorsqu’il y a eu des complications et que l’accouchement est devenu, médicalement parlant, le pire de ceux que j’avais eu précédemment, j’ai pu encore rester en paix.
Et lorsque mon bébé était enfin dans mes bras, bien que je sois physiquement épuisée, je sentais seulement de la paix, du repos et de la reconnaissance. Les craintes qui avaient tenté de me tourmenter durant presque neuf mois, me quittaient maintenant une bonne fois pour toutes. Combien j’étais reconnaissante de ne pas avoir cédé mais d’avoir lutté contre elles, même dans les moments les plus sombres. J’avais la ferme conviction que Dieu avait été à mes côtés et qu’il m’avait aidé, pas seulement pour que le bébé et moi nous en sortions en bonne santé.
« Lauren Joy, ai-je pensé, alors que je regardai ma petite fille, son nom signifiera ‘Victoire’ et ‘Joie’ ».
Ces écritures sont tirées de la Version Segond 21, Copyright© 2007 Société Biblique de Genève. Utilisée avec autorisation. Tous droits réservés.