Je ne peux pas me contenter de simplement devenir une « meilleure » personne
Je réagissais constamment d’une manière que je détestais. Voici comment j’ai trouvé la solution.
Plus petite, j’ai toujours été un « bon enfant ». Mais en grandissant, j’ai senti que la vie devait forcément être faite de quelque chose de plus que de simplement être « bon ». J’ai commencé à sentir que quelque chose me manquait. J’aspirais à devenir meilleure. Quelque chose me disait que cette vie comportait sans doute d’autres profondeurs que l’argent, le succès, la connaissance ou le fait de devenir la meilleure dans ce que j’entreprenais.
Et cela est devenu bien plus grand à mes yeux aujourd’hui.
J’aspirais à vivre une vie sincère et authentique
A la fin de mon adolescence et au début de la vingtaine, j’ai personnellement expérimenté des périodes et des épreuves difficiles, bien que la vie me réussissait plutôt bien par ailleurs. J’ai même gagné un prix national en design intérieur lorsque j’avais 22 ans ! Dans nos réunions de groupe, je me rappelle avoir souvent entendu parler d’être un leader fort, de faire des actes de générosité et toutes sortes d’autres choses positives, mais je sentais pourtant que quelque chose me manquait.
En apparence, je vivais une bonne vie mais ce à quoi j’aspirais profondément, c’était de parvenir à une vie sincère et authentique de fond en comble, y compris là où personne ne pouvait me voir. Et je savais que ce n’était pas encore la vie que j’avais. A vrai dire, j’étais particulièrement stressée, anxieuse et exigeante envers les autres, au-dedans de moi-même. Cela me rendait vraiment malheureuse, et en conséquence de cela, je suis devenue très autoritaire et dure. Je pouvais voir les effets que cela avait sur les autres… J’ai eu beau essayer de m’améliorer, mais à l’intérieur je restais remplie de ces choses qui me rendaient malheureuses.
Par nature, je suis vraiment une personne très stressée, nerveuse et anxieuse. Cela est devenu clair à mes yeux qu’en laissant ces sentiments contrôler ma vie, je cédais également à d’autres choses telles que l’irritation et l’impatience vis-à-vis des autres. Je laissais ces sentiments d’anxiété m’envahir et oubliais de placer toute ma confiance en Dieu. Ces sentiments venaient se placer entre moi-même et mon désir d’être bonne envers les autres. Malgré tous mes efforts, je finissais toujours par réagir d’une manière qui m’exaspérait. Je voyais que mon agitation intérieure m’empêchait d’être véritablement heureuse.
Je savais qu’il y devait y avoir une manière de faire les choses différemment. Dans mon assemblée, je pouvais voir tellement de bons exemples : des personnes qui, je le savais, se trouvaient elles-mêmes dans des combats, et qui pourtant étaient dans le repos et restaient bonnes envers les autres. Je sentais qu’elles étaient des exemples de ce que Jésus avait été. Je désirais tant parvenir à cette même vie ! Je voulais aussi devenir miséricordieuse et être dans le repos dans mes circonstances.
Au final, j’ai pris conscience que je ne pouvais pas changer et devenir véritablement heureuse si je me contentais d’essayer de devenir « meilleure » par mes propres forces. Ce dont j’avais besoin en réalité, c’était de demander de l’aide à Dieu pour que je sois libérée.
Apprendre comment prier
Je me suis souvenue de la parabole de Jésus à propos du publicain et du pharisien. Le pharisien se tenait là où tout le monde pouvait le voir et disait : « Ô Dieu, je te rends grâces de ce que je ne suis pas comme ce publicain. » Mais le pauvre publicain était dans le besoin devant Dieu et il priait : « Ô Dieu, sois apaisé envers moi, qui suis un pécheur. » Peut-être n’arrivait-il pas même à mettre des mots sur ses besoins. (Luc 18, 9-14) C’est ainsi que je me suis sentie presque toute ma vie. De nombreuses fois, ma prière a simplement été un cri du cœur, même si je n’arrivais pas à exprimer mes besoins avec des mots. Mais je sais que Dieu entend mes prières lorsque mon désir est vrai et sincère, tout comme l’était celle du publicain dans la parabole. Je dois m’approcher de Dieu avec la conviction que je ne pourrai pas vaincre par mes propres forces, mais que je dépends entièrement de son aide.
Au travers de mes besoins et de mon désir, j’ai appris comment je devais prier. C’est là que les choses ont commencé à changer. Lorsque j’ai arrêté de vouloir tout contrôler et que j’ai tout confié à Dieu, c’est là que je suis parvenue à la paix. Je sais que Dieu entend mes prières. Je sais qu’il y répond. Pas toujours de la manière que j’espère, mais il me donne la grâce et la force dont j’ai besoin. Il faut simplement que j’apprenne à accepter le plan de Dieu pour ma vie au lieu d’essayer de forcer les choses et d’imposer les plans que j’avais envisagés pour moi-même.
Ma prière, c’était que Dieu m’aide à vaincre toutes ces choses à l’intérieur de moi-même, pour que les choses extérieures puissent aussi rentrer dans l’ordre. C’est quelque chose à quoi je travaille encore aujourd’hui. Je ne suis pas prête d’avoir atteint la perfection dans ces choses. Mais je sais qu’avec l’aide de Dieu, je serai rendue parfaite. Le stress et l’anxiété ne me contrôlent plus et lorsque j’en aurais complètement fini, ce sera ma plus grande victoire !
« Ce n’est pas que j’aie déjà remporté le prix, ou que j’aie déjà atteint la perfection ; mais je cours, pour tâcher de le saisir, puisque moi aussi j’ai été saisi par Jésus-Christ. » Philippiens 3, 12.
Je peux être transformée !
Aujourd’hui, je dirige ma propre entreprise, et je vis parfois des journées assez folles. Mais dans toutes mes situations, Dieu a quelque chose à m’enseigner. Il y a notamment un verset qui me revient souvent : « Arrêtez, et sachez que je suis Dieu. » Psaumes 46, 11. J’ai appris à placer en lui toute ma confiance, à croire qu’il dirige toutes choses. Lorsque je choisis de placer les moindres détails de ma vie entre les mains de Dieu, je peux être reconnaissante et heureuse pour les autres, pour les circonstances et les défis de la vie. J’ai compris que je ne peux pas me contenter d’essayer de devenir une meilleure personne : je dois être transformée à l’intérieur. Je peux devenir comme Jésus, qui a fait preuve uniquement de bonté, d’amour et de miséricorde dans toutes les situations !
La vie a maintenant pris tout son sens. Je comprends aujourd’hui que le désir et le manque que je ressentais grandir au-dedans de moi était l’appel de Jésus à devenir semblable à lui ! Je sais que cela est vrai parce que le fait de vivre avec cet objectif m’a rendue entièrement, véritablement et profondément heureuse.
Bien entendu, il y a d’autres choses qui me réjouissent telles que la musique, l’art, les fleurs etc. Mais en fin de compte, toutes ces choses ne sont que passagères. Un bonheur et une paix véritables et durables ne peuvent provenir que d’une relation personnelle à Jésus et en recherchant les choses qui ont une valeur éternelle.
« Mes frères, regardez comme un sujet de joie complète les diverses épreuves auxquelles vous pouvez être exposés, sachant que l’épreuve de votre foi produit la patience. Mais il faut que la patience accomplisse parfaitement son œuvre, afin que vous soyez parfaits et accomplis, sans faillir en rien. » Jacques 1, 2-4.
Ces écritures sont tirées de la Version Segond 21, Copyright© 2007 Société Biblique de Genève. Utilisée avec autorisation. Tous droits réservés.