Amasses-tu pour ton compte bancaire céleste ?
Anne Marie amasse des choses de valeur éternelle.
Lorsqu’Anne Marie apprit la nouvelle du décès de plusieurs amis, elle dû se remettre en question par rapport à sa vie, et se demander ce qu’elle savait au sujet de la mort.
Je suis allongée dans mon lit, si profondément plongée dans mes pensées que je n’ai pas vu la journée passer. La nuit commence à tomber. Je suis pâle et je me sens malade et fatiguée. Une semaine auparavant, j’apprenais la nouvelle du décès d’un proche. Il était doté de nombreux dons et talents et c’était un homme qui possédait beaucoup dans ce monde. Et aujourd’hui encore, ma mère est venue me faire part du décès du fils d’un ami de la famille, un jeune maître d’école qui avait à peine 30 ans. Il s’était montré plein d’espoir, de projets et de plans pour l’avenir.
Les questions déferlent dans mon esprit. Je ne peux m’empêcher de penser à ce qui arrive quand on meurt. Est-ce que je possède quelque chose qui n’aura plus aucune valeur lorsque je mourrai ? Ma mère m’a souvent dit : « Les seuls qui ont peur de la mort, ce sont ceux qui n’ont pas mis leur vie en ordre. » Est-ce que j’ai mis ma vie en ordre ? Est-ce que j’ai peur de mourir ? Et si c’était mon tour aujourd’hui, suis-je prête à rencontrer Jésus ?
La réponse à mes questions
Le lendemain, c’est un dimanche, et je vais à l’église comme d’habitude. C’est Pâques aujourd’hui, et nous entendons le puissant message de la résurrection de Jésus et la signification que cela a eu pour nous.
Nous célébrons Jésus qui est ressuscité des morts. Il a triomphé de la mort, et par conséquent, nous n’avons rien à craindre. Jésus nous a rachetés à un grand prix (1 Corinthiens 6, 20) et cela signifie que nous lui appartenons éternellement. A cause de ce qu’il a accompli pour nous, la mort n’a plus d’emprise sur nous. Pour ceux qui croient en Jésus-Christ et qui le suivent, la mort n’est pas éternelle.
Pour ceux qui croient en Jésus-Christ et qui le suivent, la mort n’est pas éternelle.
« Et quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela? » Jean 11, 26.
Ainsi, lorsque nous quittons cette terre, ce n’est pas la fin, mais c’est plutôt le déménagement vers un lieu meilleur. Jésus nous saluera et nous accueillera dans son royaume.
« Je leur donne la vie éternelle ; et elles ne périront jamais, et personne ne les ravira de ma main. » Jean 10, 28.
Voilà ! Voilà, exactement ce que j’avais besoin d’entendre. Les questions et l’agitation qui occupaient mon esprit jusqu’à maintenant sont réduites au silence, et je ressens une grande joie intérieure, une grande force et puissance. A ce moment-là, je sens que j’ai vraiment saisi la foi. Peu importe ce que je possède ici sur terre. Peu importe où je vis, quel métier j’exerce, peu importe si je suis riche ou pauvre. Aucune de ces choses ne m’aidera à avoir part à l’éternité. Cela ne peut payer mon billet d’entrée au ciel.
Qu’est-ce que je peux emmener au ciel ?
Je comprends maintenant. Ce qui importe, c’est de croire en Jésus-Christ et d’aimer Dieu de ton mon cœur. Et qu’est-ce que cela signifie pour moi ? Cela signifie que je dois garder ses commandements dans toutes mes circonstances. « Car l’amour de Dieu consiste à garder ses commandements. Et ses commandements ne sont pas pénibles. » 1 Jean 5, 3.
Par l’obéissance de la foi, je peux saisir chaque petite occasion pour garder ses commandements. Renoncer à ma propre volonté et faire sa volonté, selon ce qu’il agit en moi. « Marchez selon l’Esprit, et vous n’accomplirez pas les désirs de la chair. » Galates 5,16.
Je ne peux pas acheter un billet d’entrée pour le ciel : Jésus a payé ce prix pour moi. Mais c’est possible d’entrer au ciel avec un compte rempli de choses qui ont une valeur éternelle. Lorsque cela est mon but, je sais que je n’irai pas au ciel les mains vides lorsque mon heure sonnera. Avec ce but devant les yeux, je cesse de me démener en vain avec des choses terrestres qui n’ont aucune valeur éternelle.
Ce qui est attendu de moi, c’est que je sois fidèle en obéissant aux commandements de Dieu, et que je recherche sa volonté dans mes circonstances, au lieu de rechercher la mienne. A la fin de ma vie, j’aurai alors un compte rempli d’amour, de paix, de justice, de joie, de foi, etc. qui sont les résultats d’une vie où j’ai marché dans l’Esprit.
Lorsque je suis tenté à être amer ou anxieux, ou encore à juger quelqu’un, je dois aussitôt me demander : « Avec quoi remplis-tu ton compte ? » Lorsque je reste dans cet état d’esprit, je suis plus conscient et attentif pour saisir chaque occasion qui se présente à moi.
Ce qui est attendu de moi, c’est que je sois fidèle en obéissant aux commandements de Dieu, et que je recherche sa volonté dans mes circonstances, au lieu de rechercher la mienne.
Un compte rempli
Bien sûr, les épreuves vont arriver, mais s’il y a une chose dont je peux être sûre, c’est que lorsque le temps sera venu pour moi de partir, je pourrai monter au ciel avec un compte rempli.
J’ai décidé de marcher sur ce chemin tant que je vis ici sur terre. Je me réjouis en vérité pour le jour où Jésus me dira : « C’est bien, bon et fidèle serviteur ; tu as été fidèle en peu de chose, je te confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton maître. » Matthieu 25, 23.
Ces écritures sont tirées de la Version Segond 21, Copyright© 2007 Société Biblique de Genève. Utilisée avec autorisation. Tous droits réservés.