4 conseils indispensables pour permettre à la bonté de Dieu de rayonner en toi
Aspires-tu à prendre part au fruit de l’Esprit ?
La bonté de Dieu : la gloire de Dieu
Moïse souhaitait voir la gloire de Dieu. Dieu a alors fait passer sa bonté devant sa face. Ceux qui pensent que la bonté est quelque chose de faible, méprisable et sans valeur, ne connaissent pas le cœur de Dieu. Notre vocation est de porter du fruit, pour que notre entourage puisse goûter à la gloire de Dieu au travers de notre personne. Les personnes qui sont destinées à vivre éternellement – les enfants de la résurrection – ont reçu une part de la plénitude divine dans leur esprit, et seuls ceux qui sont remplis du Saint-Esprit et de foi sont porteurs de la gloire de Dieu. De telles personnes sont capables de pardonner sans la moindre réserve, sans limite et sans se montrer calculatrices et trop prudentes.
Conseil n°1 : Ne laisse pas les autres affecter ta bonté
Les circonstances de la vie ne doivent en aucun cas nous faire abandonner la bonté. Nous ne devons jamais être ni méchants ni froids. Barnabas a gagné les âmes par sa bonté. La bonté est un esprit qui coule à flot au travers de nos paroles et qui doit pénétrer dans le cœur des hommes. Si une exhortation n’est pas accompagnée de bonté, elle a souvent un arrière-goût d’accusation. On a besoin de la miséricorde de Dieu, aussi bien pour donner que pour recevoir une exhortation, sinon on se lasse vite les uns des autres.
On peut s’atteler à beaucoup de tâches, mais souvent, la douceur et la bonté de Christ apportent une onction et une bénédiction qui produisent plus d’effet que toutes les pensées qu’on peut échafauder en s’appuyant sur sa force humaine.
Quand nous lisons les épîtres de Paul, nous voyons qu’il travaillait avec les hommes dans un esprit prophétique, même avec ceux qui étaient encore de petits enfants au point de vue spirituel. Il avait la foi que la bonté de Dieu qui l’avait poussé à la repentance se manifesterait aussi au travers de son ministère parmi les hommes et qu’elle aurait le même effet sur eux. La sagesse de Dieu réside dans la bonté. C’est pourquoi les esprits des justes parvenus à la perfection sont actifs dans leurs prières en notre faveur, pour que nous puissions achever notre course dans la bonté. La montagne de Sion reste inébranlablement enracinée dans le bien.
Conseil n°2 : Meurs à toi-même
Pour que nous puissions nous développer dans la sollicitude, l’amour, la bonté et la compassion, il faut que notre propre vie soit livrée à la mort. Il faut de la chaleur et de la bonté pour que quelque chose puisse pousser. Jésus a révélé le Père en étant lui-même plein de grâce et de vérité. Le corps de Christ n’est pas édifié par des tendances naturelles humaines, ni par la force de l’homme. Lorsque nous pensons les uns aux autres, il faut que ce soit dans la reconnaissance, la bonté, l’intercession et la joie. Alors nous vivons dans l’Esprit de la foi, et dans un amour sincère, nous pouvons, comme Dieu, appeler les choses qui ne sont point comme si elles étaient. (Romains 4, 17-21)
Puissions-nous avoir des cœurs attristés et désireux d’avoir part à la nature de Dieu ! Il faut que les hommes voient la miséricorde et la bonté de Dieu se manifester par nos membres. Dieu est lui-même parfait dans la bonté et il engendre des enfants qui lui ressemblent. Les traits de caractère du Père doivent apparaître de plus en plus chez ses serviteurs.
Nous sommes appelés à être une bonne odeur de Christ pour Dieu. Cela concerne bien entendu en tout premier lieu nos foyers et nos assemblées locales. Une odeur de bonté doit se dégager de nos vies, ce qui à son tour donnera envie aux autres de participer à la vie de Christ. De même que Jésus pouvait dire que celui qui m’a vu a vu le Père, ceux qui nous rencontrent doivent aussi pouvoir rencontrer Dieu. Aussi longtemps que nous vivons dans ce monde, nous devons donner de l’espoir au monde. Au travers de nous, le monde doit rencontrer la grâce et la miséricorde de Dieu.
L’Évangile nous promet la vie et la vie en abondance, il nous promet même de vivre et de régner au moyen d’un seul, Jésus-Christ. Apprenons donc à connaître la richesse de sa longanimité et de sa patience, pour devenir capables de porter dans les circonstances de la vie. Toute dureté doit être bannie. Beaucoup de gens sont cupides à un tel point que même leurs propres enfants représentent un obstacle pour eux, car ils les empêchent de vivre pleinement leur propre vie. La soif d’honneur peut rendre dur, si on cherche à tout prix à obtenir les résultats qu’on souhaite. Il y a donc quelque chose à anéantir en nous-mêmes pour que l’entendement de Christ soit manifesté aux hommes.
Conseil n°3 : Sois reconnaissant
Quand on a un cœur qui déborde de reconnaissance, cela montre qu’on a une bonne communion les uns avec les autres. Si on n’est pas reconnaissant, on a vite fait d’être à l’étroit et on montre alors d’une manière ou d’une autre qu’on n’est pas tout à fait satisfait de son frère ou de sa sœur. On n’est pas non plus en mesure d’exhorter et d’encourager ceux qui courent à nos côtés.
Notre vocation, c’est d’être des sacrificateurs selon l’ordre de Melchisédek, de ne rien exiger et de ne rien attendre des autres, mais d’avoir au contraire le pouvoir de sortir les hommes de leurs péchés, de la fausse liberté et du légalisme. C’est là la puissance de la vie impérissable, qui fait que notre bonté ne dépend pas du comportement des autres. Nos cœurs doivent être fervents, de sorte que nous recherchions de tout cœur à avoir part à une plus grande mesure de la plénitude de vie de Christ.
Conseil n°4 : soit prompt à écouter, lent à parler
Lorsque nous travaillons avec les hommes, il nous arrive de rencontrer des âmes qui sont désespérées à cause des circonstances que la vie leur a réservées. Il est alors très important qu’elles ressentent de la bonté dans notre esprit, que nous soyons capables de les écouter, de leur accorder du temps, en toute douceur. Sinon, on a vite fait de s’en prendre aux paroles que ces personnes prononcent et il faut savoir que les paroles d’un désespéré sont aussi légères que le vent.
Lequel d’entre vous est sage et intelligent, demande Jacques. Qu’il montre ses œuvres par une bonne conduite avec la douceur de la sagesse. (Jacques 3, 13) La douceur est une bonté surprenante et inattendue de la part de quelqu’un qui a le pouvoir de manifester de l’autorité. Gardons-nous donc d’être prompts à intervenir dans les affaires des autres et à nous exprimer rapidement. Lorsqu’on a un esprit de douceur, on devient capable d’entrer d’une bonne manière dans les cœurs des hommes et on est alors en mesure de les aider véritablement. Il ne doit jamais y avoir de « basse pression » spirituelle dans notre esprit. Le soleil ne doit jamais se coucher dans notre royaume. Pour pouvoir réchauffer mon prochain, il faut que je sois proche de lui.
Il y a un grand besoin de paroles de foi. Ces paroles renferment à la fois du jugement, de l’édification, de l’exhortation, des conseils et de la consolation. La bonté de Dieu n’a rien à voir avec la mollesse humaine. La bonté de Dieu nous rend fermes et inébranlables. Lorsque nous cherchons de tout cœur à servir Dieu et à être zélés pour son royaume, nous découvrons notre propre folie et cela engendre dans notre cœur le besoin d’avoir part à la bonté de Dieu.
Cet article a été traduit à partir du norvégien, et est une version abrégée du chapitre « Une bonne odeur de Christ » issu du livre « Berger et Prophète » publié en 2004.
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Ces écritures sont tirées de la Version Segond 21, Copyright© 2007 Société Biblique de Genève. Utilisée avec autorisation. Tous droits réservés.