Le secret simple pour en finir avec le stress

Le secret simple pour en finir avec le stress

On peut parfois avoir le sentiment d’être pressé de toutes parts.

7 minutes


De nos jours, les jeunes peuvent avoir le sentiment de vivre dans une grosse « cocotte-minute ». Attentes, stress et exigences font partie du quotidien.



L’avenir surgit devant moi, comme un nuage inquiétant à l’horizon. Les décisions que je vais prendre et ma réussite au lycée vont très probablement influencer le reste de ma vie.



Pour couronner le tout, comment faire pour me démarquer par rapport à la foule ? Comment faire pour qu’on me remarque ?



Les attentes de la société, qu’elles soient réelles ou perçues, nous forcent à nous imposer à nous-mêmes beaucoup de pression.



Les attentes face à la réalité



Personnellement, être « médiocre » ne m’a jamais satisfait. En tant que perfectionniste, je voulais toujours être le meilleur dans tout ce que je faisais, et j’avais du mal à accepter le fait qu’il y avait des choses dans lesquelles je n’excellais pas. Cela a créé de la déception, de l’amertume et de la jalousie en moi lorsque je me comparais aux autres.



C’était comme si je grimpais à une échelle sans fin, et cela n’aboutissait qu’à la fatigue et au stress.



J’ai finalement réalisé que le niveau d’exigence élevé que je m’imposais me rendait esclave ! J’étais très mécontent de ce que j’avais reçu, cela n’était jamais assez. C’était comme si je grimpais à une échelle sans fin, et cela n’aboutissait qu’à la fatigue et au stress.



« Car nous sommes son ouvrage… »



Mais finalement, j’ai fini par me rendre compte qu’au beau milieu de tous ces efforts pour plaire à mes amis, ma famille et enfin à moi-même, je passais à côté de la chose la plus importante. C’est qu’il n’y a qu’une seule personne à qui je devrais me soucier de plaire, à savoir : celui qui m’a créé, mon Seigneur et Maître.



« Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus Christ pour de bonnes œuvres, que Dieu a préparées d'avance, afin que nous les pratiquions. » (Ephésiens 2, 10)



Dieu m’a créé selon sa parfaite volonté. Ce n’est pas quelque chose qu’il a fait au hasard, c’est au contraire une chose à laquelle il a réfléchi et qu’il a préparée avec soin. Il m’a choisi avant la fondation du monde et m’a donné une personnalité unique, ainsi que des talents et des capacités qui, selon sa sagesse et sa grâce, sont ce qu’il y a de mieux pour moi.



Il m’a choisi avant la fondation du monde, et m’a donné une personnalité unique, ainsi que des talents et des capacités qui, selon sa sagesse et sa grâce, sont ce qu’il y a de mieux pour moi.



Lorsque je suis libre de mes propres complexes d’infériorité ou de supériorité, etc., je peux apprendre à utiliser les dons et les capacités que Dieu m’a donnés afin de le servir selon le plan qu’il a préparé pour moi. De cette manière, mes yeux sont ouverts pour saisir les opportunités que j’ai reçues et pour vivre devant la face de Dieu. Je peux ainsi vivre d’une manière qui lui est agréable et je peux me libérer du désir d’être cette personne « parfaite » pour toutes sortes de mauvaises raisons.



Utiliser ce que Dieu m’a donné



Lorsque je suis entièrement fidèle avec ce que Dieu m’a donné, je peux croire qu’il a un plan parfait pour moi, et il n’y a aucune raison pour que je sois anxieux ou mécontent de mon avenir. Il prend soin de moi ! Peut-être que je ne suis ni le « meilleur du monde » ni parfait en tout, mais si j’entreprends chaque tâche de tout mon cœur comme pour le Seigneur et non pour les hommes (Colossiens 3, 23), avec la bonne attitude et dans le bon esprit, la vie sera bénie. J’apprendrai comment faire les choses de mieux en mieux.



Je peux être comme de l’argile entre les mains du potier. Dieu peut m’utiliser et je peux être façonné pour devenir la personne qu’il a voulu que je sois.


Désormais, même si ma nature perfectionniste est toujours présente, je n’ai plus le sentiment de vivre dans cette « cocotte-minute » ! Je ne peux pas laisser le sentiment de compétitivité et la frustration de ne pas faire assez bien limiter et faire de l’ombre aux dons que Dieu m’a donnés, car dans ce cas, je ne suis plus dans sa volonté. Mais je peux faire les tâches qu’il m’a confiées avec simplicité et fidélité, et je peux ainsi rester dans le repos !



Je peux être comme de l’argile entre les mains du potier, Dieu peut m’utiliser et je peux être façonné pour devenir la personne qu’il a voulu que je sois.



Lorsque je vis ainsi, il n’y a aucune « pression ! » Je peux regarder vers l’avenir avec espérance et en toute confiance.

Ces écritures sont tirées de la Version Segond 21, Copyright© 2007 Société Biblique de Genève. Utilisée avec autorisation. Tous droits réservés.