Pourquoi faire simplement de bonnes choses n’est pas forcément agréable à Dieu.

Pourquoi faire simplement de bonnes choses n’est pas forcément agréable à Dieu.

La magnifique vérité qui se cache derrière la manière dont nous devons servir.

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La magnifique vérité qui se cache derrière la manière dont nous devons servir.

J’ai récemment eu la possibilité de donner un coup de main dans notre assemblée locale. Etant handicapé, il y a beaucoup de choses que je ne peux pas faire. Le fait donc de trouver une tâche que je pouvais faire et qui contribuait à l’œuvre de Dieu et à faire du bien aux autres était spécial et j’étais véritablement heureux de pouvoir le faire.

Du moins, c’est ainsi que cela a commencé. Alors que j’étais au travail, les gens ne me répondaient pas comme je le voulais, et cela me prenait bien plus de temps et d’énergie que ce que j’avais pensé.

Il en est résulté du stress. J’étais frustré parce que les manquements des autres m’empêchaient de faire du bon travail.

Je savais que cette frustration, cette impatience n’étaient pas bonnes. Mais qu’est-ce que je pouvais faire d’autre ?

Qu’est-ce que je pouvais faire d’autre ?

Je savais que cette frustration, cette impatience n’étaient pas bonnes. Mais qu’est-ce que je pouvais faire d’autre ? J’ai réfléchi à cela. Peut-être que les gens étaient très occupés, peut-être qu’ils étaient débordés de travail, peut-être qu’il y avait des bonnes raisons. Avec ce raisonnement, le calme est revenu dans une certaine mesure. Mais cela ne réglait pas la situation : cela ne faisait que « garder le couvercle fermé », j’étais prêt à bouillir à nouveau au prochain facteur de stress, à la prochaine occasion où les choses ne se passeraient pas selon mon plan.

Je travaillais sur le projet en étroite collaboration avec mon jeune frère. Etant donné que j’ai grandi avec lui, je connaissais ses faiblesses presque aussi bien que les miennes. Je sais qu’il est aussi facilement frustré que moi lorsque les gens ne font pas ce qui est nécessaire.

Mais tandis qu’on travaillait, je n’ai vu aucune frustration. Je n’ai vu ni irritation ni impatience. Au lieu de cela, j’ai vu de la paix. Il n’était pas assis à ne rien faire, mais il émanait une paix active de lui qui faisait que les choses étaient faites sans entraîner de mécontentement. L’effet que son attitude produisait était bien meilleur que l’effet produit par mon attitude. Aucune trace de frustration. Aucune exigence ou de pression sur les autres.

Mais tandis qu’on travaillait, je n’ai vu aucune frustration. Je n’ai vu ni irritation ni impatience.

En le regardant, je me suis souvenu du verset en Colossiens 3, 23 : « Tout ce que vous faites, faites-le de bon cœur, comme pour le Seigneur et non pour des hommes. »

Faire les choses d’une manière qui est agréable à Dieu

C’est ce que mon petit frère faisait. Même si nous travaillions exactement sur la même tâche, j’essayais simplement de faire mon travail. Mais son objectif à lui était de faire son travail d’une manière qui est agréable à Dieu. Il a choisi de ne pas accepter les pensées d’irritation et d’être patient à la place. Il a choisi de ne pas suivre sa tendance naturelle à harceler les gens et à leur dire de faire mieux, mais, au lieu de cela, de s’adresser à eux avec respect et reconnaissance. Il s’est assuré que son comportement était bon devant Dieu et tout le reste est entré dans l’ordre.

Une tâche réalisée sous le coup de la frustration et de l’impatience ne peut pas plaire à Dieu.

Les gens apprécieraient que je termine cette tâche dans les temps, et beaucoup d’entre eux ne réaliseraient même pas combien j’étais impatient. Mais une tâche réalisée sous le coup de la frustration et de l’impatience ne peut pas plaire à Dieu.

C’était mes exigences, mon orgueil et mon désir d’être bien vu par les autres dans cette tâche qui causaient mon trouble. Le problème ne venait pas des autres. Il est vrai que « les autres » ont agi d’une manière telle que j’ai été contrarié et frustré, mais c’était à moi de choisir ce que je voulais faire de cette opportunité qui m’était donnée.

Je peux choisir de renoncer à ma manière de penser, qui est centrée sur moi-même, et, au lieu de cela, choisir de suivre Jésus, je peux changer mon attitude afin que cela ne soit pas seulement bon vu de l’extérieur, mais que cela soit vraiment agréable à Dieu.

Est-ce que c’est vraiment possible ? Absolument. Je le sais parce que je l’ai vu au travers de mon petit frère.

Et par la grâce de Dieu, cela va aussi devenir réalité dans ma vie.

Ces écritures sont tirées de la Version Segond 21, Copyright© 2007 Société Biblique de Genève. Utilisée avec autorisation. Tous droits réservés.