Pourquoi était-il si difficile d’être un exemple à la maison ?

Pourquoi était-il si difficile d’être un exemple à la maison ?

Le témoignage sincère d’une mère qui a découvert une vérité sur elle-même grâce à une simple remarque de son enfant.

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Le témoignage sincère d’une mère qui a découvert une vérité sur elle-même grâce à une simple remarque de son enfant.

« Mais toi, tu te mets en colère »

C’était un lundi matin et je venais de rentrer à la maison après avoir emmené les enfants à l’école. J’ai ouvert la porte d’entrée et je suis rentrée avec mes plus jeunes enfants. Je me sentais un peu déprimée. Ce n’était pas parce qu’on était lundi ou à cause du gros panier de linge qui attendait d’être plié. Je ressentais une certaine déception à l’intérieur de moi. Ce n’était pas un sentiment agréable.

Le matin avait pourtant bien commencé. Je me sentais prête à affronter une nouvelle semaine. Les choses s’annonçaient bien. Mais cela a rapidement changé. Les enfants avaient tout de suite été difficiles : ils se battaient, se disputaient, n’écoutaient pas et jouaient au lieu de se préparer pour aller à l’école. Lorsque j’y repense maintenant, ce n’était finalement pas si grave que ça. Ils se comportaient simplement comme des enfants. Mais je ne l’ai pas supporté. Je sentais l’impatience monter de plus en plus en moi. Même sur la route vers l’école, les querelles avaient continué. Et finalement, j’ai craqué : je ne pouvais plus le supporter. J’ai arrêté la voiture et j’ai crié sur les enfants. Ils ont arrêté de se chamailler et je les ai conduits à l’école. Avant qu’ils ne sortent de la voiture, je leur ai rappelé de bien se comporter et de ne pas se mettre en colère contre les autres.

Mon fils de huit ans m’a écoutée, et puis il a dit : « Mais toi, tu te mets en colère. »

Sois un exemple pour les croyants

J’étais maintenant rentrée, la maison était calme, mais ces mots résonnaient dans mes oreilles. C’était tellement vrai, et c’est pour cette raison que je me sentais un peu déprimée. Je ne voulais pas être ainsi. Comment pouvais-je être une aide pour mes enfants et les encourager à faire les bons choix dans la vie si je ne vivais pas moi-même ce que je disais ?

J'avais été à l’église le jour d'avant et l'un des intervenants avait cité le verset dans 1 Timothée 4, 12 : « Que personne ne méprise ta jeunesse ; mais sois un modèle pour les fidèles, en parole, en conduite, en charité, en foi, en pureté. » « Qui sont les croyants ? », a demandé l'intervenant. « Ce sont ceux qui nous entourent tous les jours, nos enfants, nos conjoints, notre famille. Est-ce que nous sommes un exemple pour eux ? » J'ai alors réalisé que c'était là qu'il manquait quelque chose dans ma vie.

C'était tellement facile d'être gentille et de me comporter en bonne chrétienne lorsque j'étais à l'église ou à l'école devant les autres parents. Pourquoi était-ce si difficile à la maison, entourée de ceux que j'aimais ? Je me suis alors rendue compte que devant les autres, je vivais une bonne vie extérieure, mais que dans mon for intérieur, il n’y avait pas eu beaucoup de changement. Je réprimais simplement mes sentiments. Ainsi, lorsque je me retrouvais à la maison et que j’étais donc moins vigilante que j'aurais dû l’être, et pas vraiment préoccupée par ce que les autres pensaient de moi, je laissais ces sentiments prendre le dessus. C’est pourquoi l'irritation et l'impatience qui étaient refoulées à l’intérieur de moi se révélaient par mes paroles et mes actions envers ceux qui m'étaient chers. J’ai compris que la racine du problème se trouvait dans le péché qui habitait en moi et auquel je devais tenir tête. De cette manière, les choses pouvaient changer !

Appliquer la parole de Dieu dans mes circonstances

C'était comme si une lumière s'était allumée en moi. Je n'étais pas satisfaite de la manière dont je me comportais, mais j'étais contente d'avoir finalement cerné le problème, et parce que je pouvais y travailler. J'ai senti une nouvelle espérance naître en moi. J'ai décidé dans mon cœur que j'allais en finir avec l'irritation et l'impatience, peu importe ce que cela me coûterait, et que j'allais devenir un exemple pour les croyants en vérité, et en premier lieu pour mes enfants et ma famille.

Dans les situations de la vie quotidienne, je me suis aperçue que j'avais vraiment négligé de lire la parole de Dieu. Je savais aussi que la parole de Dieu était une arme et que si je ne m'en servais pas, je n'avais aucune arme pour affronter mes tentations. J'ai alors commencé à lire dans ma Bible plus souvent afin d’utiliser les paroles que j’y lisais comme une aide dans les situations quotidiennes.

Il y a un verset que j'ai pu utiliser dans la pratique : « Faites toutes ces choses sans murmures ni hésitations. » Philippiens 2, 14. Au lieu de voir le côté négatif d'une situation, j'ai appris à être reconnaissante et à tout affronter avec joie. En plus de cela, j'ai vu que les enfants devenaient plus heureux et plus reconnaissants lorsque je prenais les choses de cette manière. J'étais devenue un exemple !

Un autre verset qui m'a aussi aidée est le suivant : « Que chacun de vous, au lieu de considérer ses propres intérêts, considère aussi ceux des autres, » Philippiens 2, 4. J'ai commencé à réfléchir à ce que je pouvais faire pour les autres afin de créer une bonne atmosphère à la maison pour mes enfants. En vivant ces simples paroles de Dieu dans mes situations quotidiennes et en priant à Dieu qu'il me donne de la force et de l'aide, j’avais part à une transformation. Au lieu d'être irritée lorsque les choses n'allaient pas comme je le souhaitais, j'ai appris à devenir douce et patiente. Au lieu d'être ingrate et de voir le côté négatif des choses, j'ai appris à devenir plus reconnaissante.

Une transformation

Extérieurement, ma vie semble sans doute être la même qu'avant. Les journées à la maison sont très chargées. Mes enfants continuent de se battre et de se disputer comme avant et se comportent comme des enfants normaux. Il y a des hauts et des bas. Certains jours ont l'air de passer à toute vitesse, alors qu’il y en a d’autres où tout semble aller de travers du matin jusqu’au soir. Il faut encore que j’apprenne à travailler avec cela – faire face aux bons jours comme aux mauvais jours.

Je suis encore tentée à m’impatienter et à me mettre en colère, et lorsque je ne suis pas vigilante, des paroles dures peuvent encore sortir de ma bouche de temps en temps. Lorsque ces sentiments s'agitent en moi, je suis plus prompte à les reconnaître pour ce qu'ils sont, et je les mets à mort avant qu'ils deviennent des mots qui pourraient blesser les autres. De cette manière, ce qui ressort de moi ne dépend pas de mes sentiments et du péché qui habite dans ma nature, mais cela peut être influencé par la parole de Dieu.

C'est aussi pourquoi beaucoup de choses ont changé. Je sais cela parce que ressens une paix et une joie plus profondes en moi-même. Je ne veux pas être la personne que j'étais auparavant. En priant et en lisant la parole de Dieu, je deviens capable de voir les choses dans ma vie où un changement radical est nécessaire. Là où auparavant je haussais le ton lorsque j'étais irritée, j'apprends maintenant à dire des paroles bonnes et douces. Je deviens reconnaissante dans les situations dont je me plaignais. Je pense aux autres au lieu de penser seulement à moi-même. Je deviens un exemple pour les croyants ! Et le meilleur dans tout cela, c’est que je suis réellement transformée.

Ces écritures sont tirées de la Version Segond 21, Copyright© 2007 Société Biblique de Genève. Utilisée avec autorisation. Tous droits réservés.