L'immense impact qu'un foyer peut avoir

L'immense impact qu'un foyer peut avoir

Tandis qu’elle attend que ses enfants rentrent de l’école, une mère est assise et réfléchit à son rôle et à l’influence qu’elle peut exercer sur l’atmosphère de son foyer.

3 minutes ·

Il est deux heures de l'après-midi. La maison est calme et paisible. Je suis assise à la table de la cuisine et je profite de ses derniers instants tranquille en prenant une tasse de café.

Dans 20 minutes, les enfants rentreront de l'école, et la maison sera de nouveau remplie de bruits et pleine d'activités.

Je sais à peu près à quoi m'attendre : certains des enfants me raconteront leur journée, en se coupant la parole les uns les autres ; d'autres voudront me montrer ce qu'ils ont fait à l'école ; un autre se faufilera doucement pour jouer à son jeu favori sur l'ordinateur, il y aura certainement des disputes et des larmes, et sans aucun doute, tout le monde aura faim !

Pendant que je leur prépare un peu à manger, je pense à mon rôle en tant que mère. Je sens la nécessité de répondre aux besoins de chacun, et je me rends compte que je ne peux pas le faire par mes propres forces. J'ai besoin de l'aide de Dieu, et cette aide je la trouve dans Sa parole.
 
A quoi ai-je occupé mon temps durant la journée ? Ai-je laissé mes pensées vagabonder sans but ? Est-ce que j'ai seulement pensé à moi-même et à ce que j'allais réussir à faire aujourd'hui ? J’ai peut-être même comparé ma famille, ma maison et ma situation à celles des autres ? Ou bien, au contraire, est-ce que j’ai reconnu que j'avais besoin de l'aide de Dieu pour être affranchie de ces pensées égocentriques et égoïstes, afin d'apprendre à mieux servir les autres en vérité et avec joie, sans rien retenir pour moi-même ? Ai-je utilisé mon temps pour prier pour mes enfants pour qu'ils puissent résister à l'influence négative qu'ils rencontrent à l'école ? Est-ce que je me suis édifiée moi-même dans la foi durant la journée, de sorte que lorsque les enfants rentrent à la maison, ils puissent sentir que leur foyer est un havre de paix rassurant, rempli de bonté, d'espérance et d'amour ?
Dans Proverbes 31, 27, il est dit d'une femme vertueuse qu'elle « veille sur ce qui se passe dans sa maison, et elle ne mange pas le pain de paresse. »

Je vois cette énorme tâche que Dieu m'a confiée, et je ne dois pas la prendre à la légère. Si je mange du pain de paresse, je n'aurai pas de nourriture à donner à mes enfants et à ceux que je côtoie, et c’est nuisible pour eux et pour les générations à venir. Mais si je reste en contact étroit avec Dieu et que je me remplis de Sa Parole, Il me donnera la force de triompher de mon égoïsme, et je pourrai bénir mes enfants. Mon foyer pourra être une oasis au milieu du désert !

Je peux donc sereinement attendre 14 heures 20, parce que j'ai un espoir dans mon cœur et que je suis armée de la Parole de Dieu. La joie et la victoire peuvent remplir mon foyer !  

Ces écritures sont tirées de la Version Segond 21, Copyright© 2007 Société Biblique de Genève. Utilisée avec autorisation. Tous droits réservés.