Comment puis-je luire comme une lumière dans le monde ?

Comment puis-je luire comme une lumière dans le monde ?

Je peux vivre de manière à glorifier Dieu par ma vie !

« Vous êtes la lumière du monde. Une ville située sur une montagne ne peut être cachée. » Matthieu 5, 14.

En tant que chrétien, il est nécessaire que je me pose cette question : ma vie reflète-t-elle fidèlement ce verset ? Lorsque je pense à la manière dont je me comporte au travail et comment je suis à l’égard des différentes personnes que je rencontre au cours de la journée, puis-je véritablement dire que je brille comme une lumière dans ce monde ?

Ce verset ne fait pas seulement allusion aux choses extérieures, telles que le fait de jurer ou de tricher ouvertement, mais il fait également référence au travail qui se fait en moi, ce travail dont les résultats peuvent être constatés par les hommes qui m’entourent. Lorsque quelqu’un réagit sévèrement ou durement à mon égard, alors que je suis animée par de bonnes intentions, comment est-ce que je réagis à ce moment-là ?

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Réagir face aux situations

Je débute ma journée de travail en étant animée par les meilleures intentions, décidée à ne réagir qu’avec bonté et patience envers mes collègues et nos clients. Les choses se passent comme prévu ; nous travaillons tous d’arrache-pied avec les tâches urgentes qui s’empilent sur notre bureau, jusqu’à ce qu’un collègue fasse irruption dans le bureau, clairement stressé et commence à manquer de respect envers les personnes qu’il rencontre.

L’ambiance change soudainement. Tout le monde semble maintenant stressé et à bout de nerfs. Lorsque mon collègue me met en cause et que je me retrouve accusée d’une faute que je n’ai pas commise, je peux sentir l’irritation s’élever en moi. Je dois prendre une décision en l’espace d’une fraction de seconde. Je souhaite immédiatement me défendre, contre-attaquer d’un ton hautain et irrité, montrer à ce collègue qu’il a tort. Les pensées m’envahissent ; pourquoi cette personne pose-t-elle toujours autant de problèmes ? Pourquoi réagit-elle toujours de cette manière ? Pourquoi se comporte-t-elle de cette manière à mon égard, sans raison valable ? Au lieu de cela, je prononce une courte prière, demandant de l’aide à Dieu, consciente que sans lui, je ne parviendrai pas à réagir de la bonne manière.

Je sens une voix tranquille, douce et aimante qui me parle, m’incitant à interrompre le cours de mes pensées et à me demander comment Dieu souhaiterait que je réagisse à cet instant précis ? « Ainsi donc, comme des élus de Dieu, saints et bien-aimés, revêtez-vous d'entrailles de miséricorde, de bonté, d'humilité, de douceur, de patience. » Colossiens 3, 12. Je réalise que je dois réagir avec bonté et miséricorde, je dois être douce et humble, et ne pas laisser l’irritation et la blessure d’amour-propre que je sens dans ma poitrine prendre le dessus.

Prête attention !

Si je lutte afin d’être constamment éveillée, si je prête attention à chaque pensée et que je juge mes intentions, je peux clairement voir que j’échoue constamment par rapport aux sentiments qui étaient en Jésus-Christ. (Philippiens 2, 5) Mais si je suis décidée et humble et que je demande de l’aide à Dieu, j’expérimente que je n’ai pas besoin de céder à mes réactions naturelles dans ce genre de situations émotionnellement fortes. « Approchons-nous donc avec assurance du trône de la grâce afin d'obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans nos besoins. » Hébreux 4, 16 Je dois prier à Dieu pour être fortifiée avant que les situations ne surviennent, je dois toujours me remplir de ses paroles afin d’être armée et je dois prier lorsque les circonstances se présentent, lorsque je sens que je ne parviendrai pas à réagir comme j’ai décidé de le faire. Dieu est toujours présent pour m’aider.

Lorsque Dieu m’apporte son aide, cela ne signifie pas que je me sens soudainement heureuse et que tout devient “facile.” Je dois souffrir pour ne pas réagir comme mon corps le veut. Il me porte toujours au travers de la circonstance si je suis disposée à souffrir et à lui demander son aide. Je peux alors constater qu’il y a du changement.

Si nous vivons pour Dieu, et non pour nous-mêmes (notre propre honneur, nos sentiments et nos réactions naturelles, etc.), nous devons vivre pour lui être agréables dans chaque situation, et vivre en tant que serviteurs, comme Jésus le fit. Nous sommes alors loin de nous venger de quelqu’un qui, selon nous, nous a traités injustement. Si je suis humble et honnête quant à ma nature, cela devient soudainement moins compliqué de considérer les autres comme étant au-dessus de moi-même. (Philippiens 2, 3) Qui suis-je pour être vexée, fâchée, ou pour répliquer, et réagir brutalement à l’égard de quelqu’un qui s’en est pris à moi ?

Veille sur toi-même

Lorsque nous rencontrerons Dieu à la fin de notre vie, nous devrons rendre compte pour nous-mêmes ; pour ce que nous aurons fait des situations et du temps que Dieu nous a accordés. Dieu ne se souciera pas de savoir comment j’ai traité les hommes en fonction du bien que ces derniers ont fait à mon égard. Il sera intéressé de voir si oui ou non, j’ai offert ma vie en sacrifice dans chaque situation, comme Jésus le fit durant son temps sur terre.

« Que votre lumière luise ainsi devant les hommes, afin qu'ils voient vos bonnes œuvres, et qu'ils glorifient votre Père qui est dans les cieux. » Matthieu 5, 16. Je suis appelée à être une lumière dans ce monde ; une lumière sur mon lieu de travail. Si j’observe mes propres réactions et que je me juge moi-même au lieu de penser à la manière dont les autres devraient se comporter, je peux conserver cette paix et ce bonheur célestes dans mon cœur, me purifiant un peu plus chaque jour du péché et de mes tendances naturelles. « Veille sur toi-même et sur ton enseignement ; persévère dans ces choses, car, en agissant ainsi, tu te sauveras toi-même, et tu sauveras ceux qui t'écoutent. » 1 Timothée 4, 16. J’ai l’espérance que les hommes pourront sentir quelque chose de différent en moi, que ce soit au travail ou n’importe où. Je serai entièrement libre et je ne réagirai plus selon mes tendances naturelles qui me poussent à l’irritation ou l’orgueil, permettant ainsi aux hommes de voir l’œuvre que Dieu a pu faire en moi, à sa gloire !

Ces écritures sont tirées de la Version Segond 21, Copyright© 2007 Société Biblique de Genève. Utilisée avec autorisation. Tous droits réservés.