Comment j’ai appris à être celle que j’étais

Comment j’ai appris à être celle que j’étais

Linda est vraiment devenue libre lorsqu’elle a compris qu’elle ne devait plaire qu’à un seul !

6 minutes ·

Dès mon plus jeune âge, j’ai appris qu’il était important de plaire aux autres et de les impressionner. Etre intelligent, avoir une bonne formation, être populaire, s’habiller selon la mode ; toutes ces choses étaient ma priorité. Enfant et adolescente, je me comparais souvent aux autres et j’avais l’impression de ne jamais être à la hauteur. Mes amis me semblaient toujours plus intelligents, plus beaux, plus doués au piano, meilleurs en sport…

J’ai perdu ma confiance et je me suis renfermée sur moi-même. Mon silence m’a éloigné encore plus des autres, jusqu’à ce que je perde mes amis. Je n’arrivais pas à m’exprimer car j’avais trop peur d’être rejetée. J’avais le sentiment d’être mise de côté, et j’étais cruellement consciente de ma solitude. Je me souviens m’être sentie très seule et également malheureuse. C’était comme si ma véritable identité était enfermée dans une boîte, et mon seul désir était de pouvoir en sortir.

Je ne voulais pas passer le reste de ma vie dans cet état misérable, et j’ai donc commencé à chercher un moyen de faire taire mon homme intérieur. Je ne comprenais pas encore que le problème venait du fait que je vivais éloignée de Dieu, et qu’il n’y avait qu’avec lui que je pourrais trouver la vraie liberté.

Seul l’avis de Dieu compte à mes yeux

A l’âge de 20 ans, je suis entrée en contact avec une personne qui pour la première fois de ma vie m’a dit que je pouvais demander à Jésus d’entrer dans mon cœur, et qu’il pouvait devenir mon ami. Jésus est devenu mon Seigneur et mon Sauveur, j’ai entièrement remis mon cœur et ma vie entre ses mains. Je ne me sentais plus seule. J’ai renoncé à contrôler ma propre vie, ayant malheureusement appris par le passé qu’une telle vie ne menait qu’à des sentiments de culpabilité, de frustration, de regrets et de malheur. Je me suis alors fiée à la manière dont Jésus allait guider ma vie et me diriger dans toutes mes décisions. J’ai expérimenté un certain degré de joie et de paix, mais j’étais toujours affectée par ce que les autres pensaient de moi.

Souvent je me surprenais à justifier mes propos ou mes actions pour avoir l’approbation des autres. Le Saint Esprit de Dieu m’a progressivement donné la lumière au travers des Ecrits, et j’ai appris qu’il n’y avait qu’une seule personne à qui je devais être agréable, à savoir Jésus. Il m’aimait et il était mort pour moi afin que je puisse être libérée de mes chaînes. J’ai pris la ferme décision de ne plus consciemment chercher à plaire aux hommes, mais seulement au Seigneur Jésus. Une Parole de Dieu qui m’a fortifiée durant cette période se trouve en Hébreux 4, 13 : « Nulle créature n'est cachée devant lui, mais tout est à nu et à découvert aux yeux de celui à qui nous devons rendre compte. » J’ai réalisé que les yeux de Dieu m’observent toujours, je n’ai donc plus besoin d’être préoccupée par ce que les autres pensent de moi. Seul l’avis de Dieu compte à mes yeux.

Parfois, de fortes personnalités m’ont poussée à ”battre en retraite” et à me replier sur moi-même. Le verset, « Car ce n'est pas un esprit de timidité que Dieu nous a donné, mais un esprit de force, d'amour et de sagesse. » (2 Timothée 1, 7) est devenu une arme que j’ai pu utiliser pour combattre cette crainte. Avec le temps, je me suis affranchie de plus en plus de l’avis des autres. A lieu d’être liée aux autres, je suis devenue, à ma plus grande joie, de plus en plus liée à mon Seigneur Jésus, et à ce que Dieu pense de moi. Je me comparais à ce que la Parole de Dieu disait et je le laissais m’enseigner comment vivre pour lui être agréable.

Expérimenter la liberté

J’ai commencé à penser d’une toute autre manière. J’ai compris que la vie ne tournait pas autour de moi. Au lieu de chercher à satisfaire mon propre intérêt, j’ai cherché à servir les autres et à leur porter de l’intérêt. Je devenais par la même occasion, de plus en plus libre de ce que les hommes pensaient de moi. Dieu m’a donné de nombreuses occasions pour faire ce travail.

Désormais, lorsque je suis avec mes amis et ma famille, je suis en mesure de m’exprimer librement, dans la légèreté et dans le rire. Je suis maintenant intéressée par ce que mes amis et ma famille ont à me dire, afin que je puisse leur venir en aide et que je puisse alléger leurs fardeaux. Ma vie est riche et comblée. Lorsque tu deviens véritablement affranchie et que tu ne penses plus à toi-même et à la manière dont les autres te perçoivent, tu peux aider les autres à trouver leur chemin vers Dieu et ainsi expérimenter la même liberté.

Jésus m’a donné une pensée plus saine et je peux m’exprimer en toute liberté avec les dons et la personnalité que j’ai reçus. L’inquiétude et l’anxiété n’ont plus de contrôle sur moi. Dieu est mon aide et je prie à lui dans les moments de détresse afin qu’il m’aide. Le lourd fardeau que j’ai porté durant de si nombreuses années a disparu. Mon repos et ma paix ont grandi comme un cours d’eau calme et paisible. Je suis plus libre et plus légère à chaque jour qui passe. Jésus est en effet un Grand Libérateur !

Ces écritures sont tirées de la Version Segond 21, Copyright© 2007 Société Biblique de Genève. Utilisée avec autorisation. Tous droits réservés.